Œuvres de La Harpe ... accompagnées d'une notice sur sa vie et sur ses ouvrages ...Verdière, 1820 |
Expressions et termes fréquents
à-la-fois amant amour Argant armée armes Armide asyle Bacchus barbare beauté bords Bouillon bras brave bruit Calicut Camoëns camp César CHANT charmes chrétiens ciel cieux Clorinde cœur combat courage courroux course crainte cruel d'Argant déja dessein destins Dieu dieux digne dit-il Dudon eaux Énée enfin ennemis fils flots flotte force foule front fuite fureur Gama Gernand glaive gloire Godefroi grace Guelfe guerriers Herminie héros Indes j'ai Jérusalem jour l'amour l'Énéide Lisbonne loin long-temps Lusiade Lusitanie Lusitaniens Mahomet main malheur Maures Mélinde menace mers montagnes mort mortel murs nations Neptune NOTE nuit nymphes ondes par-tout patrie père peuple Pharsale pleurs poëme poëte Pompée porte Portugais Portugal prince puisse qu'un regards remparts Renaud rien rois Romains Rome s'avance Samorin sang Sarrazin secours seul soldats soleil Solyme sort Tage Tancrède Tasse terre Téthys trépas triomphe trône tyran vainqueur vaisseaux vengeance venger Vénus veut victoire Virgile Viriatus voit voix yeux
Fréquemment cités
Page 571 - César a plus qu'un nom, plus que sa renommée : 11 n'est point de repos pour cette âme enflammée. Attaquer et combattre, et vaincre et se venger, Oser tout, ne rien craindre et ne rien ménager, Tel est César. Ardent, terrible, infatigable, De gloire et de succès toujours insatiable, Rien ne remplit ses vœux, ne borne son essor; Plus il obtient des dieux, plus il demande encor.
Page 190 - Il ya beaucoup tf apparence, dit-il, que Circé, qui connaissait les vertus des plantes, mit dans le bain de Scylla quelque drogue qui lui gâta la peau. NOTE 6. Et les nautoniers de la seconde veille. On n'ignore pas la coutume établie sur les vaisseaux de faire veiller tour-à-tour pendant trois heures chaque partie de l'équipage. C'est ce qu'on appelle faire le quart. NOTE 7. La ville fidèle. C'est la ville de Porto, que les an• ciens appelaient Cale.
Page 146 - frayer, me rencontreront ici comme un ennemi « implacable qui déchaînera contre eux les vents « et armera les tempêtes. Je ferai un exemple à «jamais terrible de la première flotte...
Page 564 - D'Aumale, en l'écoutant, pleure, et frémit de rage. Cet ordre qu'il déteste, il va l'exécuter ; Semblable au fier lion qu'un Maure a su dompter, Qui, docile à son maître, à tout autre terrible, A la main qu'il connaît soumet sa tête horrible, Le suit d'un air affreux, le flatte en rugissant, Et paraît menacer, même en obéissant.
Page 363 - L'homme et les animaux, lassés du soin du jour. Ceux que des bois ton II us recèle le séjour, Ceux qu'enferment des lacs les paisibles retraites, Les oiseaux assoupis sur les branches muettes, Tous livrés aux douceurs de l'ombre et du repos , Goûtaient dans le sommeil l'heureux oubli des maux. Mais le camp des chrétiens veillait seul dans l'attente. Bouillon, ses chevaliers, ses soldats sous la tente, Ne pouvaient se livrer à ce repos heureux...
Page 12 - Camoëns a laissé des poésies diverses, qui ne sont pas dignes de sa réputation, et qui ne méritent pas d'être traduites.
Page 509 - Raimbaud était perdu. Inespéré -secours! Les clartés disparaissent, Les flambeaux sont éteints, les ténèbres renaissent, Tout se noircit, tout rentre en la profonde nuit; Le ciel est un désert où nul astre ne luit; Tancrède enveloppé de ces magiques ombres, Ne voit, n'entend plus rien, il erre en ces lieux sombres. Dans ce silence affreux...
Page 508 - Font sentir au guerrier des angoisses cuisantes. Mais plus que ses douleurs il ressent tout l'affront Du coup audacieux qui fit courber son front ; La vengeance étincelle à travers sa visière. Raimbaud ne soutient pas l'aspect de sa colère , Et , voyant se lever le redoutable bras , Sent déja dans son cœur le fer et le trépas.
Page 144 - La lumière du soleil avait déjà reparu cinq fois depuis que nous avions quitté cette côte , et , portés par un vent favorable , nos vaisseaux foulaient impérieusement les mers , lorsqu'au milieu ' de la nuit un nuage effrayant parut tout-à-coup sur nos têtes, et répandit l'épouvante parmi nous. Les ondes noires grondaient avec un bruit horrible , et il semblait qu'elles se brisassent au loin sur des rochers. Puissance suprême ! m'écriai-je , de quoi nous menaces-tu? quel nouveau prodige...
Page 98 - Pèdre, répétez long-temps ce nom et les plaintes de la mourante Inès. Inès meurt ; et comme on voit la fleur moissonnée avant le temps se sécher et se flétrir sous les mains qui l'ont abattue , ainsi la mort vient obscurcir les attraits de cette malheureuse amante. Les couleurs de la vie et de la beauté s'effacent sur son visage expirant, et ses roses disparaissent sous la pâleur du trépas.