Oeuvres de Jean Racine, Band 3 |
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ACHILLE ACOMAT AGAMEMNON Allez amant amour ARBATE ARCAS assez ATALIDE Bajazet bientôt bras bruit cacher cæur Calchas camp cher chercher ciel coup cours croyez cruel demande dessein destin devant dieux digne dire discours doit donne DORIS douleur doute enfin ennemi époux ÉRIPHILE esclave fidèle fille fils force frère funeste fureur GARDES gloire Grecs Hélas heureux hymen Iphigénie j'ai joie jours juste l'amour l'autel l'autre laisse larmes lieux loin long-temps lui-même m'en madame mains malheur mère Mithridate MONIME mort n'en ordre OSMIN parler passer pensée père perfide périls peut-être Pharnace pleurs port pourra pouvez première presse prêt prince prompt qu'à qu'en qu'un raisons regards reine respect reste rien rivale Romains Rome ROXANE s'il sais sang SCÈNE secours secret seigneur sera seul soins Songez sort sultan tendresse triste trouble trouver vais vaisseaux Venez venger verrez veut veux viens vient vois voulez vous-même voyez Xipharès yeux ZATIME
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Seite 228 - D'un œil aussi content, d'un cœur aussi soumis Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis, Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, • Tendre au fer de Calchas une tête innocente ; Et respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m'avez donné.
Seite 229 - Fille d'Agamemnon, c'est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père. C'est moi qui, si long-temps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux ; Et pour qui tant de fois prodiguant vos caresses, Vous n'avez point du sang dédaigné les faiblesses.
Seite 232 - Et moi, qui l'amenai triomphante, adorée, Je m'en retournerai seule et désespérée ! Je verrai les chemins encor tout parfumés Des fleurs dont sous ses pas on les avait semés ! Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice.
Seite 150 - J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons, J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie.
Seite 232 - Thésée avait osé l'enlever à son père. Vous savez, et Calchas mille fois vous l'a dit. Qu'un hymen clandestin mit ce prince en son lit, Et qu'il en eut pour gage une jeune princesse Que sa mère a cachée au reste de la Grèce.
Seite 231 - N'a pas, en le traçant, arrêté votre main ? Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver, Cruel, que votre amour a voulu la sauver.
Seite 235 - Moi, je voulais partir aux dépens de ses jours ! Et que m'a fait à moi cette Troie où je cours ? Au pied de ses remparts quel intérêt m'appelle ? Pour qui, sourd à la voix d'une mère immortelle, Et d'un père éperdu négligeant les avis, Vais-je y chercher la mort tant prédite à leur fils ? Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre...
Seite 161 - J'ai vengé l'univers autant que je l'ai pu : La mort dans ce projet m'a seule interrompu. Ennemi des Romains et de la tyrannie, Je n'ai point de leur joug subi l'ignominie ; Et j'ose me flatter qu'entre les noms fameux Qu'une pareille haine a signalés contre eux, Nul ne leur a plus fait acheter la victoire, Ni de jours malheureux plus rempli leur histoire. Le ciel n'a pas voulu qu'achevant mon dessein Rome en...
Seite 234 - Vous pensez qu'approuvant vos desseins odieux Je vous laisse immoler votre fille à mes yeux? Que ma foi, mon amour, mon honneur y consente?
Seite 148 - Je faisais le bonheur d'un héros tel que vous. Vous seul, seigneur, vous seul , vous m'avez arrachée A cette obéissance où j'étais attachée; Et ce fatal amour dont j'avais triomphé , Ce feu que dans l'oubli je croyais étouffé, Dont la cause à jamais s'éloignait de ma vue , Vos détours l'ont surpris, et m'en ont convaincue. Je vous l'ai confessé, je le dois soutenir: En vain vous...