Lettre sur les sourds et muets, à l'usage de ceux qui entendent & qui parlent. Avec des additions... [Par D. Diderot].Bauche, 1751 - 241 Seiten |
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affurer ainfi Amphibologies attollens auffi avoient avoit Boileau c'eft c'eſt chofes choſe Ciceron Clavecin collo confidérer converfation d'Homere d'inver Defpreaux difcours diſcours Epictete eſt étoient étoit expreffions fagacité faifi fans fçais femble fenfation fens fent feroit feul fieur fignes fions foit fon fils font fourd & muet fouvent François Françoiſe ftyle fubftantif fublime fuis fuivant fujet fyllabique fyntaxe Génitif glyphes gner Grec Homere homme idées inverfions j'ai faim Jupiter l'Abbé de Bernis l'efprit l'expreffion l'har l'harmonie l'ordre naturel l'ufage laiffe langage langue des geftes Langue Françoife langues anciennes Latin Longin mangerois volontiers Mantinée ment Monfieur muet de naiffance muets de convention Muficien Mufique muſique n'eft n'eſt néceffaire nervis atque oratoire paffé Patrocle Peintre penfer penſée perfonnes Philofophe phrafe phraſe plufieurs Poëfie Poëte pourroit prefque premiere raifon refte roit s'eft tems tion tres Turcaret Virgile
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Seite 218 - ... l'idée que de ne pas employer un terme noble. Quelle perte pour ceux d'entre nos écrivains qui ont l'imagination forte, que celle de tant de mots que nous revoyons avec plaisir dans Amyot et dans Montaigne.
Seite 24 - Ce serait, à mon avis, une société plaisante, que celle de «cinq personnes dont chacune n'aurait qu'un sens; il n'ya pas de doute que ces gens-là ne se traitassent tous d'insensés; et je vous laisse à penser avec quel fondement. C'est là pourtant une image de ce qui arrive à tout moment dans le monde : on n'a qu'un sens, et l'on juge de tout.
Seite 135 - ... se permettent, ces langues sont plus avantageuses pour les lettres. Que nous pouvons mieux qu'aucun autre peuple faire parler l'esprit, et que le bon sens choisirait la langue française ; mais que l'imagination et les passions donneront la préférence aux langues anciennes et à celles de nos voisins.
Seite 175 - Il ne demande pas la vie , un héros n'étoit pas capable de cette bassesse ; mais comme il ne voit point d'occasion de signaler son courage au milieu de l'obscurité, il se fâche de ne point combattre; il demande donc en hâte que le jour...
Seite 58 - ... quelqu'étonnement de la part de ceux qui m'environnoient, & qui, ne me comprenant pas, me regardoient presque comme un insensé qui ne venoit à la comédie que pour ne la pas entendre.
Seite 218 - ... cette noblesse prétendue qui nous a fait exclure de notre langue un grand nombre d'expressions énergiques. Les Grecs, les Latins qui ne connaissaient guère cette fausse délicatesse, disaient en leur langue ce qu'ils voulaient, et comme ils le voulaient.
Seite 40 - Epaminondas , à la bataille de Mantinée , est percé d'un trait mortel; les médecins déclarent qu'il expirera dès qu'on arrachera le trait de son corps : il demande où est son bouclier...
Seite 48 - ... lettres de l'alphabet; & qu'à l'aide des touches & de l'agilité des doigts, il combinoit ces lettres, en formoit des mots, des phrases, enfin, tout un discours en couleurs.