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gen Hertzog Ludwig von Baigern, .... dienen sollen.... und mit namen gen Switz und gegen allen Waldstetten, mit unsern lüten ze Ros und ze Fuezz, an alle geverde.... »

P. 183, n. 84. Tout le contenu de ce paragraphe s'appuie sur ce que les préparatifs déjà signalés et la suite du récit permettent d'affirmer. Depuis qu'a paru la première édition du présent ouvrage, M. E. Rambert a publié une narration nouvelle sur la bataille du Morgarten: Les Alpes suisses, 3 vol. in-8°, Bâle et Genève, 1866-69; III, 162-174.

P. 183, n. 85. Le curé Villinger (voyez plus haut note 76, p. 178) prétend que l'avis de l'attaque fut donné par l'ancien bailli d'Art, le seigneur d'Hünenberg, qui écrivit sur une flèche : « Ce n'est pas ici qu'il faut attendre, défendez-vous au Morgarten. » Kopp, Gesch., IV, 2, 141, n. 1. Jean de Winterthur, de son côté, attribue au comte de Toggenbourg cette information : « Praescientes autem Swicenses per revelacionem Comitis se in illa parte aggrediendos. (Thes. Hist. Helv., p. 25. Archiv für schw. Gesch., XI, 72.)

P. 184, n. 86. C'est ce que prouve la lettre que Louis de Bavière écrivit aux Waldstätten, le 24 novembre 1315; voyez Tschudi, Chron. I, 274, et plus loin n. 94, p. 191.

P. 184, n. 87. Sur l'expérience militaire des habitants des Petits Cantons, voyez plus haut, p. 93, n. 38 et 39. Uri, si peu peuplé, ne pouvait envoyer qu'un bien petit nombre de combattants, et, quoique Unterwalden le fût davantage, son contingent se diminuait de tout ce qu'il lui fallait retenir pour sa propre défense. Il ne faut pas oublier que le territoire de Schwyz était alors beaucoup moins étendu qu'aujourd'hui.

P. 185, n. 88. On a vu plus haut, n. 49, p. 150, que l'Altmatt était fortifié; la tour qui a donné son nom au village de Rothenthurm est considérée comme un reste des travaux de défense élevés sur ce plateau. Il en est de même de celle qui se trouve encore à Schorno, près du lac d'Egeri, à l'endroit où des actes, publiés par Tschudi (Chron. I, 294-295), nous apprennent que les fortifications furent réparées en 1322 (hein daz gelt an die Mure ze Houptsee geleit). Les vestiges de murailles dans l'île de Lowerz indiquent que là aussi avait été élevée une tour protectrice. Cf. Kopp, Gesch. IV, 2, 139, n. 6. Quant aux fortifications d'Art, voyez ce qu'en dit le curé Villinger, ibid., 141, n. 1.

P. 186, n. 89. Ce double mouvement peut se conclure des passages où Jean de Winterthur, parlant des troupes qui ne faisaient pas partie du corps principal, dit d'abord : « ad alias vias directi ad terram capiendam evaserunt hostium manus cruentas; nam audientes alios tam ferociter cædi ab hostibus, cunctis postpositis ad salvandas animas fugierunt; » et plus loin: « de opido Wintertur nullus periit, nisi unus civis qui se ab aliis sequestravit et in malum sui nobilibus associavit; ceteri omnes sani corpore et salvis suis rebus ad propria redierunt. » Il faut remarquer d'ailleurs que, dans son récit, Jean de Winterthur ne fait pas la moindre allusion à l'attaque dirigée par le comte de Strasberg contre l'Unterwalden. Voyez Thes. Hist. Helv. p. 26; et Archiv für schw. Gesch. XI, 73.

P. 188, n. 90. Ce récit est rédigé d'après les divers renseignements fournis par les historiens du temps et d'après la topographie du pays. Le « chroniqueur » dont il est question dans le paragraphe suivant est Jean de Victring, et le « contemporain » mentionné plus loin est Jean.de Winterthur.

P. 189, n. 91. On lit dans une chronique de Bohême à l'année 1315: « In provinciâ, que Sweycz et Uberach dicitur, Leupoldo vix evadente, fere duo millia pugnantium, per populum satis inermem et humilem, ferro et fluvio sunt extincta. » Citée par Kopp, Gesch., IV, 2, 149, n. 4. Jean de Winterthur parle de 1500 morts et de 20,000 combattants du côté du Duc. C'est également lui qui raconte qu'il était encore à l'école lorsque Léopold, après sa défaite, traversa Winterthur, et qu'il le vit en allant lui-même à la rencontre de son père qui revenait aussi de la bataille. (Thes. Hist. Helv., 26; Archiv für schw. Gesch., XI, 73.)

P. 190, n. 92. On lit dans Matthias de Neuenbourg (Voyez p. 190, n. 2): « Cum Otto de Strasberg, cum uno exercitâ ingrederetur per vallem Underwalden, artans eam partem et declinare volens ad ducem... populus Swicie.... ducem fugavit. Quod Strasberg intelligens, per clivos montis per quem descenderat pedes festinan ter ascendit.» (Edit. Studer, p. 59.) - La vengeance que les gens d'Unterwalden tirèrent de ceux d'Interlaken est rappelée dans un acte du 4 mai 1342, où il est dit : « Incolæ vallium, dicti vulgariter Die Waldlute, monasterium Interlacense in Grindelwald, in Habker ren et in Iseltwald hostiliter invaserunt, abducentes omnes res mona

sterii et ejus hominum de dictis locis.... incendio domus perdentes et occisione personas.... quæ quidem damna praefati incolæ dicti Waldlute praescripto monasterio inflixerunt quòd, tempore illustris Principis Lutpoldi quondam ducis Austriae, praefati monasterii homines cum comite Ottone quondam de Strassbery, Domini nostri de Ostereich tunc advocato, in expeditionem iverunt contra praefatos incolas dictos Waldlute, in praedicti Domini nostri de Ostereich famulatu.» (Solothurner Wochenblatt, 1826, p. 279.) Nous ne voudrions cependant pas affirmer que cette invasion de l'Oberland ait, eu lieu immédiatement après la bataille du Morgarten.

P. 191, n. 93. Voyez ce décret rédigé en latin et tiré du livre des anniversaires de l'église d'Attinghausen au 13 novembre, Kopp, Gesch. IV, 2, 149, n. 1; le même donne aussi le texte qui se trouve dans l'obituaire de Steinen, et Tschudi (Chron. I, 274) celui de l'obituaire d'Altorf.

P. 191, n. 94. Dans sa lettre du 24 novembre 1315, écrite neuf jours après la victoire remportée par les confédérés, le roi Louis répondant : <«< Officiato, consilio, civibus et universis hominibus in Swiz,» s'exprime ainsi : « Considerantes graves labores, nec non varia pericula, quibus a nostris et Imperii hostibus gravati fuistis, vobis Clementia nostra digne compatitur.... quod autem Fidelitas vestra confortationis solidæ valeat recipere fulcimentum, vos tenere volumus pro constanti, quod volumus.... ut, vernali tempore, sic muniamur potentia, quod vos de manibus inimicorum possimus eripere ac de cætero magnifice defensare. » (Tschudi, Chron. I, 274.)

P. 192, n. 95. Voyez à l'appendice No XX le pacte de 1315. P. 195, n. 96. Les dispositions qui sont relatives à la reconnaissance en commun du dépositaire de l'autorité suprême et à l'interdiction des rapports avec l'étranger n'étaient pas contenues dans le pacte du 1er août 1291; mais elles se retrouvent presque textuellement dans le décret rendu par le conseil et les bourgeois de Zurich le 24 juillet 1291, et il est probable que c'est à cet acte, dont ils n'avaient pas encore pu avoir connaissance quand ils rédigèrent leur premier traité d'alliance, que les confédérés ont emprunté plus tard ces nouvelles clauses. Voici les passages analogues du décret de Zurich Die burger an enhein herrn komen suln, wan mit gemeinem Rate der mengi von Zürich.... Swer dehein sicherheit ald deheinen

teil machet, ald mit eiden sich bindet ze dem andern, dem sol man dar umbe sin beste hus nider werfen.» (de Wyss, Abtei Z. Beil. No 338.) Seulement les précautions prises par Zurich étaient limitées à un espace de trois ans; celles qu'adoptaient les Waldstätten avaient un caractère de perpétuité. On peut rapprocher encore de ces dispositions préventives, les mesures analogues qu'en 1312 avaient adoptées, dans leur traité de combourgeoisie, les villes de Zurich, Constance, Schaffhouse et St-Gall. Voyez Kopp, Urk. II, 196.

SECONDE PARTIE

P. 213, n. 1. C'est pendant les années 1314 à 1348, que Jean de Victring fut abbé du couvent de ce nom, situé en Carinthie, au sudouest de Klagenfurth. « Il était,» dit Böhmer, qui a publié sa chronique, il était appelé au rôle d'historien par sa position personnelle, par sa liaison avec des contemporains éminents, par sa culture d'esprit et par son caractère. Sa narration appartient aux sources du premier ordre. » Fontes Rerum Germanicarum, I, Vorrede, xxvIIXXIX. Le texte de la chronique se trouve ibid., 271-450, et le passage que nous en citons est à la page 386.

P. 215, n. 2. Cette chronique a été longtemps placée sous le nom d'Albert de Strasbourg; mais M. Studer, dans l'édition récente (Zurich, 1867) qu'il en a donnée, a démontré que ce personnage problématique devait céder la place à Matthias de Neuenbourg en Brisgau, qui, en sa qualité de secrétaire laïque de l'évêque Berthold de Strasbourg, fut chargé de missions diplomatiques auprès du pape Benoît XII à Avignon, entre 1334 et 1340. D'après M. Studer (Einl. xxxvii) il ne serait cependant pas impossible qu'il eût simplement reproduit, dans la première partie de son ouvrage (où se trouve, chap. 39, p. 59, le passage que nous citons), le travail antérieur d'un chroniqueur bâlois; ce qui rapprocherait encore le témoignage relatif aux Waldstätten des événements eux-mêmes.

P. 216, n. 3. Voyez plus haut n. 28, p. 128.

P. 217, n. 4. Jean de Winterthur était un moine franciscain qui, après avoir étudié dans sa ville natale, séjourna un certain temps dans les couvents de Bâle, de Schaffhouse et de Lindau, d'où il fit de fréquentes excursions en Suisse et en Souabe. Sa chronique a été écrite de 1340 à 1347. Cf. plus haut, n. 79, p. 180.

P. 218, n. 5. Thes. Hist. helv. 48 et 74; éd. de Wyss, 137-139. P. 227, n. 6. La chronique de Justinger a été publiée par E. Stierlin et J.-R. Wyss. Berne, 1819, 1 vol. in-8°. Mais le texte donné dans cette édition est différent de celui qui existe dans deux recensions manuscrites, l'une plus étendue, portant le nom de Justinger, l'autre plus courte et anonyme, entre lesquelles les experts

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