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par cette clause finale: «Ego Wernherus Nobilis de Attingenhusen, ad petitionem domine Abbatisse Thuricensis et hominum proxime super scriptorum (ceux qui étaient parties dans l'acte), et ad mandatum hominum vallis Uranie, sigillum hominum predicte vallis presentibus apposui et appendi» (de Wyss, ibid., No 334).

Tout montre que la communauté d'Uri était considérée comme un pouvoir dont l'intervention était nécessaire pour valider les transactions passées sur son territoire, lequel était régi en matière civile par une législation locale particulière; si, du moins, il est permis d'interpréter ainsi ce qui est dit, dans le document du 18 novembre 1249 cité plus haut, à propos d'un échange de propriétés : « Sollempni et legitima juxta morem et consuetudinem Provincie facta permutatione. Ce document est daté: « in provincia Uren, in villa Altdorf.» Voyez ce même terme de provincia ci-devant note 8, p. 62.

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P. 70, n. 15. Voyez le texte de cet acte dans Kopp, Urkunden, II, 136 et en extrait à l'appendice N° IX. — L'acte passé à Zurich dont il est ensuite fait mention dans le texte est du 27 juin 1304 il forme le sixième article du code appelé Richtebrief. Voyez Archiv für Schw. Gesch., V, 266.

P. 71, n. 16. L'acte de partage n'a pas été conservé, mais on en peut conclure les dispositions d'après les biens et les titres dont se trouvent ensuite nantis les copartageants ou leurs héritiers. Voyez Kopp, Gesch., II, 582-584; Blumer, Die Schw. Demokr. I, 89-90. Le texte d'un arbitrage relatif au même sujet est rapporté par Herrgott, Gen. Dipl. Gent. Austr., II, 255, No 311, et par Kopp, Gesch.-Bl., I, 54; cf. Böhmer, Zw. Erg.-Heft zu den Reg. 461.

P. 71, n. 17. Voyez Böhmer, ibid., 461, 470, 471. et Hartmann de Habsbourg meurent avant 1253.

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Albert

P. 72, n. 18. Voyez le bref d'Innocent IV, du 28 août 1247, dont le texte est à l'appendice N° VI.

P. 73, n. 19. Voyez Böhmer, Zw. Erg.-Heft zu den Reg. 462, 472, avec les rectifications de de Wyss, dans l'Indicateur d'hist. et d'ant. suisses, année 1857, p. 15-17, 52.

P. 74, n. 20. Voyez le texte de ce diplôme à l'appendice N° V. — On peut rapprocher du rescrit accordé par Frédéric aux Schwyzois,

celui qu'il octroya deux ans plus tard aux citoyens d'Erfurt, parce qu'ils avaient aussi, dans la lutte entre l'Empire et l'Eglise, embrassé la cause de l'Empereur: « Attendentes fidem puram et devotionem sinceram quam cives Erfordienses, fideles nostri, ad nos et Imperium gerunt, nec non grata valde et accepta servitia que nobis et Imperio exhibent, considerantes etiam qualiter iidem cives ... nostrum dominium specialiter complectantes nobis.... adheserunt,.. predictam civitatem .... sub nostra et imperii protectione... accepimus speciali; » d'Avezzano, en juin 1242. Voyez Huillard-Bréholles, Hist. Dipl. Frid. Sec. ; VI,57. Les rapports qui existent entre les deux actes pourraient servir, s'il en était besoin, à garantir l'authenticité du diplôme qui se trouve dans les archives de Schwyz.

P. 74, n. 21. «L'Empereur peut, comme étant la source de tous les droits qui résultent des décrets que son autorité souveraine lui confère le pouvoir d'édicter, accorder à son gré aux hommes libres établis dans le ressort d'un prince (Landeshernn) des prérogatives qui restreignent ou modifient la haute juridiction concédée à ce dernier. Il n'y a presque aucun privilége limitatif de la souveraineté princière, telle qu'on la concevait alors, qui n'ait été octroyé par les chefs de l'Empire aux sujets d'un prince, sans que jamais celui-ci se soit cru autorisé en droit à s'opposer à cet exercice du pouvoir suprême. » Eichhorn, Deut. St. und R. Gesch. § 290 fin. On lit, dans la charte accordée par le roi Rodolphe de Habsbourg à la ville de Colmar, le 29 décembre 1278: « La majesté royale est la source du droit et c'est par elle que subsiste toute justice. » Voyez Trouillat, Monum. de l'évêché de Bâle, II, 300.

P. 76, n. 22. Voyez à l'appendice No VI.

P. 76, n. 23. Voyez la charte d'inféodation dans de Wyss, Abtei Z. Beil. N° 98. - Sur les ruines du château, voyez Geschichtsfreund, IX, 182-195. - Dans un acte du 8 juillet 1244, Rodolphe le Taciturne dit : « quod cum, inter nos et cives Lucernenses, lites et contentiones aliquo tempore verterentur, tandem dicte controversiones sopite sunt. » Ce qui indique, comme pour Schwyz, un état de lutte et de raccommodement provisoire. Voyez Geschichtsfreund, I, 175. P. 77, n. 24. Voyez à l'appendice No VI.

P. 79, n. 25. Cette mention est tirée de l'inventaire des titres qui avaient été déposés à Baden en Argovie, dans les Archives autri

chiennes; ce document a été publié par Kopp, Gesch., II, 739; V, 497. C'est le même historien (ibid. II, 328, n. 3) qui a proposé l'interprétation que nous avons suivie. Voici comment est conçu le passage de l'inventaire : « Ein brieff wie Graff Hug (Hermann) von Froburg die von Switz irs eides lidig seite und veriht das sü den von Habspurg angehörent. » - On peut rapprocher ce qui se serait passé en cette occasion de ce qui eut lieu en 1336, quand le roi Louis de Bavière déclara légitimes les prétentions des ducs d'Autriche sur les Waldstätten et délia les gens des vallées du serment qu'ils lui avaient prêté comme au chef de l'Empire (« erlat sy ouch irs Eides so su Im gesworn hant »). Seulement ce monarque ne put faire exécuter sa décision. Voyez l'inventaire de Baden, dans Kopp, ibid., V, 500, g.

P. 80, n. 26. Voyez Tschudi, Chron., I, 172, qui prétend qu'il s'agissait des gens de Steinen; le rescrit d'Henri VII du 5 mai 1310, ibid., 254; et plus loin p. 155, note 58.

P. 81, n. 27. Voyez le récit de Justinger dans le texte de ce volume, p. 222-223. - On lit dans l'inventaire de Baden (Kopp, Gesch. II, p. 741): « Ein brieff wie greffe Anne von Kiburg, graff Eberhartes von Habspurg elich wirtin, gab graff Rudolff von Habspurg, für viertzehen thusent mark silbers, Lentzburg.... Zug, Art.... und der egenant graff Eberhart gab Im ouch für daz egenant gut, Willisowe, Sempach, Switz, Stanns, Buchs, lüte und gut in den waltstetten. »

P. 81, n. 28. On lit dans l'engagement pris le 25 avril 1278 par le roi Rodolphe envers le roi Edouard d'Angleterre, à l'occasion des fiançailles de la fille de celui-ci, Jeanne, avec Hartmann de Habsbourg: « Nosse volumus universos quod nos Domicellæ Johannæ, in haereditariis et peculiaribus terris nostris et bonis (im Eigen), in donationem propter nuptias, mille marcarum argenti redditus annuos, et de aliis terris nostris, castris, oppidis, bonis et possessionibus, ad valorem decem milium marcarum,.... damus et assignamus eidem Domicellæ.... (pleno et libero interveniente consensu universorum et singulorum nostrorum liberorum) castrum de Lenzburg.... opidum Zuge.... vallem Agrei (Egeri); vallem in Swize, cum curiis de Kyburg et de Vreburg (Froburg) » .... Si Hartmann meurt le premier, Jeanne conservera sa vie durant la jouissance des biens engagés ;

mais à sa mort, si elle ne laisse pas d'enfants, « ipsa bona ad haeredes nostros legittimos libere reversura » (Rymer, Fœdera, iV, 112, Londres, 1705).

Hartmann de Habsbourg périt en se noyant dans le Rhin, le 20 décembre 1281. Le 13 février 1281, il intervient encore avec son frère Albert, futur roi, pour ratifier un acte par lequel leur mère aliénait viagèrement une portion du domaine qui lui avait été assigné sur le patrimoine héréditaire des Habsbourg (im Eigen). Voyez Herrgott, Hist. Dipl., Gent. Austr. II, 495, No 596.

Dans un registre des domaines de la maison de Habsbourg qui avaient été engagés par le roi Rodolphe lui-même (Pfandrodel), on trouve la mention suivante, à l'année 1281 : « Hec sunt bona que obligata fuerunt comiti Eberhardo, de quibus debeat singulis annis recipere marcas cclx minus una.... item de liberis hominibus de Switz mar. lx.... de curia Froburg marc. xiij. De curia de Kiburg mar. xv » (Das Habsburg Oesterreichische Urbarbuch, herausgeg. von F. Pfeiffer; Stuttgart, 1850, p. 345). Kopp (Gesch., II, 595, n. 5) paraît croire que cette rente était destinée à servir l'intérêt d'une portion du capital de 14,000 marcs encore dû par Rodolphe à Eberhard de Habsbourg. Dans ce cas le roi aurait engagé à sa bru des biens qu'il n'aurait pas encore payés à son cousin.

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P. 83, n. 29. Voyez la sommation du comte de Tilendorf, datée du 24 avril 1289, dans Tschudi, Chron., I, 198; Kopp, Gesch., II, 736, celle de Hartmann de Baldegg, du 7 janvier 1275, dans Tschudi, ibid., 181; Kopp, ibid., 729, - celle de la reine Anne (la même que Gertrude, v. plus haut, n. 14, p. 68) du 4 septembre 1275, dans Tschudi, ibid., 184; Kopp, ibid., 731. Ces trois documents se trouvent dans Geschichtsfreund, VII, 49-52. Lors même que le comte de Tilendorf ne s'adresse pas nominativement aux gens de Schwyz, ce n'est qu'à eux que peut se rapporter l'interdiction de ne frapper d'aucun impôt (« gewerf oder stüre ») le couvent de Steinen à Schwyz (« in der Owe von Steine ze Swiz in der Waltstat »). C'est la première fois (sauf erreur) que paraît la dénomination locale de Waltstat.

P. 83, n. 30. Voyez Bodmann, Codex Epist. Rudolfi, reg. Rom. Lipsiæ, 1806, folio, p. 186, et Kopp, Urk., I, 30.

P. 84, n. 31. Voyez le texte de ce rescrit à l'appendice, No X. —

Sur les exemptions des tribunaux extérieurs accordées par Rodolphe, voyez Böhmer, Die Reg. 1246-1313, au 20 septembre 1274, pour Zurich; au 23 juillet 1275, pour Fribourg; au 2 août 1276, pour Soleure; au 17 octobre 1281, pour St-Gall, etc. Le terme judex s'appliquait à des fonctionnaires revêtus de charges différentes. Dans l'ordre administratif on le rencontre comme synonyme de Minister, Ammann, le chef ou le président d'une communauté rurale ou urbaine; voyez Kopp, Gesch., II, 181, n. 1; Blumer, Die schw. Demokr., I, 130. Le roi Rodolphe s'adresse le 9 janvier 1274: « Ministro et universis civibus in Lucernâ, » et le 4 novembre 1277: « Judici, concilio, et universis civibus Lucernensibus. » Cf. Kopp, Urkunden, I, 21, 23.

<< Dans le treizième siècle les ministériaux forment deux classes distinctes: l'une supérieure, dont les membres peuvent posséder des fiefs nobles, l'autre inférieure, composée de roturiers qui rentrent dans la catégorie des serfs (servi) ou des serviteurs subalternes (familia) de leur seigneur. » Telles sont les conclusions de M. le baron de Scheele à la fin de son mémoire: Ueber die Freiheit oder Unfreiheit der Ministerialen des Mittelalters; 1 vol. in-8°, Frankfurt am Main, 1868. Il l'avait commencé par cette phrase: « Le mot ministériaux désigne tous ceux qui sont obligés envers un seigneur à des services personnels dans des emplois auliques ou domestiques. Il n'implique pas nécessairement l'idée du servage. »

P. 85, n. 32. On trouve fréquemment, dans les actes de Rodolphe, la formule suivante: «Privilegia a Friderico ultimo Romanorum imperatore, ante latam in eum papalis excommunicationis et depositionis sententiam, confirmamus, » et, dans un diplôme du 15 janvier 1274, il ratifie les libertés que Frédéric II était censé avoir octroyées à Berne, « dans le temps où il en avait le droit. » Voyez Zeerleder, Urk. der St. Bern, II, 125. Cf. Ed. von Wattenwyl, Gesch. der St. Bern; Schaffhausen, 1868, 1 vol. in-8°; 126 et 353-371. Voyez Böhmer, Die Reg. 1246-1313, au 21, 26 et 27 novembre 1274.

P. 87, n. 32. Il résulte des lettres de Rodolphe de Baldegg et de la reine Anne, citées plus haut, note 29, p. 83, qu'en 1275 il y avait à la tête de la vallée de Schwyz deux Ministri ou Ammänner, Rodolphe de Stauffach et Werner de Sewen: « Viris discretis, Rudolfo et Wernhero Ministris vallis de Swites et universitati ejusdem loci, »

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