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delicet ratione ut annis singulis nobis inde censum persolvant... et, sicut alii liberi homines servilia opera nobis exhibent, ita et illi et illorum cuncta posteritas.... 1 oct. 825; Codex Tradit. Si Galli, 152. Sur les priviléges des ressortissants des couvents, voyez H. Escher, Die Verhältnisse der freien Gotteshausleute, dans Arch. für schw. Gesch. III, 14 et 17; Blumer, Die schw. Demokr., I, 47; Huber, Die Waldst., 31-32.

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P. 33, n. 7. Voyez Kopp, Urkunden, I, 93; Blumer, ibid., I, 58-60, 67; de Wyss, Abt. Z. 53 et 89. Les dimes se payaient à Uri, (vacare debent, ledig werden) le 1er avril et le 1er juillet, d'après ce qui est dit dans un règlement du duc Berthold de Zähringen du 27 mars 1210. Voyez l'acte dans de Wyss, ibid. Beil. Nos 51 et 52, en latin et en allemand.

P. 33, n. 8. Voyez de Wyss, Abtei Z. 26, 49, 53. Erstes Buch, Anm. 65, 82 et 116. Le rapprochement des indications contenues dans ces dernières notes permet d'attribuer aux Nellenbourg l'avouerie du couvent de Zurich. Blumer, ibid., 91-94, 104-108; Huber, Die Waldst., 39-41.

P. 34, n. 9. Voyez de Wyss, ibid., Beil. No 29.

P. 34, p. 10. Voyez Kopp, Gesch., II, 243-265; Blumer, ibid., p. 17-22; Huber, ibid., p. 26. Sur les domaines possédés par le Fraumünster de Zurich à Uri, voy. de Wyss, Abt. Z. 55, 78.

P. 36, n. 11. Voyez le texte de ce document à l'appendice N° II. L'expression querere est le terme technique du temps pour indiquer l'acte de revendication : « res in Alamannia sitas quas missi nostri... ad dominium nostrum legali jure quesiverunt, seu querendum censuerunt,» dit l'empereur Othon dans un acte du 29 octobre 980. Cod. Trad. Si Galli, 454. La redevance que désignent les mots « in lumine reddendo ad ecclesiam quotannis » est expliquée par les termes employés dans un acte du 29 mars 1290 où il est dit, à propos de la fondation d'une église à Spiringen dans le Schächenthal : « Ecclesiæ assignatur de luminaribus tam in oleo quam in cera ... pro luminaribus ecclesiæ et altaris tredecim quartalia nucum, decem libras ceræ ad altare et tres libras ceræ ad sacerdotem » De Wyss, Abt. Z. Beil. No On trouve, dans un acte du 24 février 946, le procès verbal d'une enquête par témoins faite sur des dîmes contestées entre deux églises de Zurich; de Wyss, Abt. Z. Beil. No 27.

326.

P. 38, n. 12. Le texte se trouve dans Kopp, Gesch., II, 74, et de Wyss, Abtei Z. Beil. No 50. Un autre acte, relatif à la même délimitation entre Uri et Glaris et contenant une sentence arbitrale rendue en 1063 par le duc Rodolphe de Souabe, est apocryphe. Ct. Blumer, Das Thal Glarus, dans Archiv für schw. Gesch., III, 11, note; de Wyss, ibid., No 47, et erstes Buch, Anm. 91.

P. 38, n. 13. Voyez Huber, Die Waldst. 35. La communauté dite homines de Monte qui existait alors à Zurich est un exemple de ces corporations bourgeoises. Cf. Bluntschli, Gesch. der St. Z. I, 61-63.

P. 39, n. 14. Voyez de Wyss, Abtei Z. Beil. No 51. Voyez sur les empiétements du dernier des Zähringen, de Wyss, ibid. 52-53, 60, 73, et, sur les exactions des avoués ecclésiastiques en général, Bluntschli, ibid. I, 132, n. 24.

P. 39, n. 15. Voyez de Wyss, ibid., Beil. No 59.

P. 40, n. 16. Voy. V.-F. Eichhorn, Deutsche Staats- und RechtsGeschichte, §§ 290, 294, 297; 5te Ausg. Göttingen, 1843.

P. 40, n. 17. « De même que ses prédécesseurs s'étaient acquis des partisans en prodiguant les biens de l'Empire, de même Frédéric s'en procura, quand ces biens furent épuisés, en trafiquant des droits de l'Empire, » dit Böhmer, Die Reg. 1198-1254, LVII. Sur les rapports entre l'empereur Frédéric II et le comte Rodolphe de Habsbourg, voyez le même, Zw. Erg. - Heft zu den Reg. p. 458-459, au 5 octobre 1212 et au 5 septembre 1214. Voyez plus haut, p. 54-56, l'analyse, et à l'appendice No IV, le texte du rescrit qui enlève à Rodolphe de Habsbourg la possession d'Uri.

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P. 42, n. 18. Le numéro d'ordre du roi Henri est placé entre parenthèses, pour indiquer qu'il n'en a pas été tenu compte dans la succession au trône d'Allemagne, où le nom d'Henri VII est porté par le prince qui fut élu en 1309. Cf. Böhmer, Die Reg. 1198-1254, LX. — Henri (VII) emploie dans un diplôme, accordé le 31 décembre 1224 au couveut de Riigisberg, relativement à l'avouerie qu'il possède sur ce couvent, des expressions identiques à celles de la charte donnée à Uri: « Eandem advocationem semper ad manus nostras detinebimus, nec eam infeodando vel obligando a dominio nostro alienabimus.» Voyez Huillard-Bréholles, Hist. dipl. Friderici Secundi, II, 2, 821. Cf. plus loin n. 1, p. 54.

P. 43, n. 19. On lit dans le Liber heremi qui forme le cartulaire

d'Einsiedeln: «< 970. Dederunt nobis cœnobitæ Favarienses villicationem in Suuites suam.... habuimus ante in Suuites aliqua prædiola a Luitone comite de Toggenburg nobis donata. » 972. «Otto junior, sive secundus, ratificat bona cœnobii: videlicet.... in comitatu Zurichgouue.... et Suuites;» dans Geschichtsfreund, I, 109 et 111.

P. 43, n. 20. Sur le Zurichgau, voyez de Wyss, Abtei Z. 13, et Erstes Buch, Anm. 30. — A l'extinction des Lenzbourg, l'empereur Frédéric Barberousse donna l'avouerie sur le couvent de Zurich aux Zähringen qui déjà l'avaient possédée, et confia la charge de comte du Zurichgau à Albert de Habsbourg, dit le Riche. Cf. de Wyss, ibid., p. 41, Erstes Buch, Anm. 96; Böhmer, Zw. Erg.Heft zu den Reg. 457.

P. 45, n. 21. Conrad prend le plus souvent dans ses diplômes (dans celui de 1144 entre autres) le titre de «C. second roi des Romains; mais, dans la série des monarques d'Allemagne, il est compté comme le troisième de son nom.

On trouve le texte des

rescrits royaux de 1114 et de 1144 dans Tschudi, Chron. Helv. I, 54 et 68; Libertas Einsidlensis, Docum. 31 et 47; Hartmann, Annales Heremi, 176 et 203. Le Schweizerisches Urkundenregister, I, no 1581, donne pour «douteuse » la première de ces chartes. Comme elle est citée dans la seconde, ce serait une pièce fabriquée peu auparavant, en sorte qu'elle peut servir de témoignage contemporain pour les questions où l'intérêt des moines n'est pas engagé. -- Voici le passage de la charte incontestée relatif au droit régalien sur les terres désertes: «Totam circumpositam sylvam, sive eam Forestam,. seu Heremum vel vastam solitudinem, appellari placeat.......... imperatores.... tradiderunt, tanquam possessionem que omnium jndicio ad regni proprietatem pertinere comprobatur.» On retrouve le même principe exprimé, un siècle plus tôt, dans la donation faite par le roi Henri II au monastère d'Einsiedeln le 2 septembre 1018: «Silvam inviam et incultam, et ob hoc nostræ proprietati deputatam.

P. 47, n. 22. Le texte de cet arbitrage n'existe en entier que dans une ancienne traduction allemande qui se trouve dans Libertas Einsidlensis, Doc. 63. Hartmann (ibid. 235) et Tschudi (ibid. 113) donnent l'original latin, qui ne renferme que la seconde partie de cette pièce. Hisely (les Waldst., 387) publie les deux textes. On trouvera à l'appendice, N° III, les principaux passages qui sont tous tirés de la portion traduite en allemand.

P. 51, n. 23. Dans les actes de fondation et de dotation du couvent de Lucerne, qui sont apocryphes, mais fort anciens, il est fait mention de Sarnen, d'Alpnach, de Giswyl. C'est là que se trouve aussi la première mention qui nous soit connue de la montagne de l'Unterwalden, appelée aujourd'hui le Pilate, mais qui, jusqu'au quinzième siècle, a été nommée Frakmund, ou, comme il est dit dans les actes sus-indiqués, Fractus Mons. Voyez Geschichtsfreund, I, 156 et 158.

P. 51, n. 24. Voyez Kopp, Gesch., II, 193-210, 213; Blumer, Die schw. Demokr., I, 29-34.

37 et 42.

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P. 52, n. 25. Voyez Kopp, ibid., 211-212; Huber, Die Waldst. - On lit dans un acte de 1240, que Rodolphe de Habsbourg, dit le Vieux, en faisant (en 1210) un échange de biens avec le couvent d'Engelberg, avait consenti: « ut, si qui libere condicionis homines seu jure advocatione (sic) eidem (id est comiti de Habsp.) subjecti, a quibus de jure tallia seu servicia vel in eos aliquam justiciam exercere possemus,.. a nostra jurisdictione et servicio penitus essent immunes. » Geschichtsfreund, XII, 196.

....

Il n'est pas sûr que les mots « jure advocationis (advocatiæ) eidem subjecti » se rapportent aux « libere condicionis homines; » ils peuvent indiquer une autre catégorie de personnes, soumise, comme les hommes libres, à des redevances et à des prestations. Les expressions advocatus et advocatia, Vogt et Vogtei, sont employées à cette époque avec des sens si divers, qu'il est difficile d'en saisir toujours exactement la véritable signification.

P. 52, n. 26. Voyez Kopp, ibid., 205-208, 237 et 299. Cf. Indicateur d'hist. et d'antiq. suisses, année 1859, 37-40.

TROISIÈME ÉPOQUE.

P. 54, n. 1. Voyez à l'appendice N°IV le rescrit d'Henri (VII). — Les engagements qui y sont pris envers les gens d'Uri rappellent ceux que le roi Guillaume prit en 1254 envers les habitants de Francfort, en écrivant à cette ville: «Nec volumus ipsos amodo distrahi, vel obligari, sive alienari, aut infeodari. « Cette promesse, confirmée par les monarques subséquents, est devenue, dit Fichard (Entstehung

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der Reichstadt Frankfurt, p. 169), l'origine de l'indépendance politique de Francfort. » Exactement comme pour Uri.

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P. 55, n. 2. Henri était né en 1212; il fut élu, le 23 avril 1220, roi des Romains et couronné le 8 mai 1222. Sur le gouvernement de l'Allemagne que son père lui avait remis en allant se faire sacrer empereur à Rome, voyez Böhmer, Die Regesten 1198-1254, LV-LVI. << Pater nostre dicioni deputavit terram Alemannie plenius et commisit, dit-il lui-même, le 17 mars 1232, ibid., 240. A propos des projets de rébellion de son fils l'empereur Frédéric II écrivait à la même époque : « Incepit principes et alios dilectos nostros per multiplices impetere molestiarum instantias et vexare.... Paternam in eo correctionem egimus recipiendo ab eo juratoriam cautionem quod mandata nostra observaret. » Ibid. « Le roi Henri, » dit HuillardBréholles en parlant de sa première tentative de rébellion, « le roi Henri dans une pensée ambitieuse avait cherché à s'appuyer sur les communes, en fortifiant leur indépendance locale.» Hist. diplom. Frid. Sec.; Introduction, ccxxiv. Henri déploya ouvertement l'étendard de la révolte en septembre 1234. Au mois de juillet de l'année suivante, il fut abandonné de ses partisans et contraint de demander grâce à son père, qui le fit jeter en prison; il mourut sans avoir été relâché, le 12 février 1242. Voyez Böhmer, ibid. 251 et 254. P. 55, n. 3. Voyez Böhmer, ibid., 238.

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P. 58, n. 4. L'existence, au commencement du treizième siècle, de confédérations bourgeoises ou rurales, est attestée par les actes mêmes d'Henri (VII). Dans un rescrit du 20 janvier 1231 adressé aux Liégeois et à tous « les autres bourgeois de l'évêché de Liège, il leur enjoint d'avoir à se désister « ab omnibus communionibus, confederationibus, seu conjurationibus, quas inter vos illicite fecistis,>> et à rendre à leur évêque la plénitude de sa juridiction temporelle: << in omni eo jure et dominio in quo predecessores sui fuerunt esse plenarie permittatis. » Huillard-Bréholles, Hist. dipl. Frid. Sec.; III, 445.- Déjà en 1224, le 28 décembre, le même prince ordonnait, sur la plainte du comte de Baufremont, la suppression d'une confédération locale formée par les vassaux de celui-ci dans les vallées d'Hauspurgh: «Vasalli et ceteri homines sui de vallibus in Hauspurgh, auctoritate propria, quasdam communitates et conjunctiones vinculo fidei firmatas inierunt.... Conjunctiones, fidei interpositione

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