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P. 10, n. 6. Cf. J.-R. Burckhardt, Arch. für schw. Gesch., IV, 99 et 35, note. Voyez Fr.-H. Müller, Histor. geogr. Darstellung von Deutschland im Mittelalter. Erster Theil, 52-53. Kopp, Gesch. Blätter, I, 156, n. 4.

On a prétendu, mais sans preuve suffisante, que c'était à propos de la translation des reliques des trois rois Mages de Milan à Cologne en 1162, que l'on rencontrait la première mention du St-Gothard. Voy. Schweiz. Geschichtsforscher, VIII, 351, où l'on cite, en l'interprétant mal, le livre de Schinz, intitulé: Geschichte der Handelschaft der Stadt und Landsch. Zürich. Sur l'absence de route en cet endroit du temps des Romains, cf. Th. Mommsen, Die Schweiz in römischer Zeit, dans les Mittheil. der antiq. Gesellschaft in Zürich, IX, 2, 23; H. Meyer, Die römischen Alpenstrassen in der Schweiz, ibid. XIII, 2, 139.- La première mention qui soit faite du pont du Diable (die stiebende brugge) est du commencement du quatorzième siècle, dans le Habsburg-Oesterreichische Urbarbuch, édité par Pfeiffer, p. 94. (Cf. n. 56, p. 154.)

P. 11, n. 7. Voyez Mommsen, ibid.

P. 11, n. 8. Voyez J. Cæsaris Commentarii de Bello Gallico, I, c. 1-29.

P. 12, n. 9. Voyez Mommsen, Die Schweiz in römischer Zeit; de Wyss, über römische Helvetien, dans Archiv für schw. Gesch., VII, 38-78; Würstemberger, Gesch. der Landsch. Bern, I, 139-144.

P. 13, n. 10. Sur tout ce qui concerne les témoignages anciens relatifs aux Allémans et sur leur organisation politique après l'invasion, voyez Stälin, Wirtembergische Geschichte, Stuttgardt, 1841, 3 vol. in-8o, I, 116-220. Cf. Bluntschli, Staats- und Rechtsgeschichte der Stadt und Landschaft Zürich. Zürich, 1838, I, 18-48; Blumer, Die schw. Demokratien, I, 3-16.

P. 13, n. 11. Voyez l'article « Alemanni, oder Allemanni» dans Pauly, Real-Encyk. für alterth. Wissenschaft. I, 2te Aufl. 702.

P. 13, n. 12. Ce témoin oculaire est l'empereur Julien, qui dit dans son Misopogon : Ἐθεασάμην τοι καὶ τοὺς ὑπὲρ τὸν Ῥῆνον βαρβάρους ἀγρία μέλη λέξει πεποιημένα παραπλήσια τοῖς κρώγμοις τῶν τραχὺ βοώντων ὀρνίθων ἄδοντας καὶ εὐφραινομένους ἐν τοῖς μέλεσιν. (Juliani Opera, ed. Εz. Spanheim. Lipsiæ, 1696, folio, p. 337.) Julien avait fait la guerre aux Allémans sur le Haut-Rhin entre Mayence et Constance, de 355

à 359. Voyez Ammien Marcellin, Rerum gestarum Lib. XVI-XVIII. P. 14, n. 13. Voyez Stälin, Wirt. Gesch. I, 200-219.

P. 15, n. 14. Voyez l'article Alemanni, dans Pauly, Real-Encykl. I, 699; Stälin, ibid. I, 119.

P. 16, n. 15. Voyez l'analyse de la loi des Allémans dans Stälin, ibid., 198-221, et dans Wurstemberger, Gesch. der Landsch. Bern, I, 294-309.

P. 16, n. 16. Voyez Stälin, Wirt. Gesch. I, 188-195, et Gelpke, Kirchengeschichte der Schweiz, II, 254-266.

P. 16, n. 17. Sur l'étendue du comté de la Thur, ou Thurgau, cf. Neugart, Episcopatus Constantiensis Alemannicus, S. Blasii, 1803, I, LXXXVI: « Ad Turgoviam ager Suitensis, Uraniensis, Tugiensis, Turicensis...... spectabat.» Dans un diplôme du 10 septembre 744, il est question des propriétés situées « in pago Durgauginse et in sito Zurichgovvia; » ce qui indique que le futur comté de Zurich faisait encore partie intégrante du Thurgau. V. le même, Codex diplomaticus Alemanniæ et Burgundiæ, 1791-95. S. Blasii, 2 vol. 4o, I, 14; de Wyss, Abtei Z. 13. Erstes Buch, Anm. 30.

P. 17, n. 18. St. Gall, voulant se construire un oratoire dans les lieux où s'élève aujourd'hui la ville qui porte son nom, s'informe de l'état de la contrée, on lui répond: « Est heremus iste asper et aquosus, habens... bestias diversas, ursos plurimos et luporum greges... Timeo ne forte irruant in te. » Vita Si Galli, dans Pertz, Monum. Germaniæ Historica, II, 8, et Casus S Galli, ibid. 63. Voyez sur la forêt qui couvrait une grande partie du canton de Zurich: Casus Si Galli, ibid. 83; cf. Müller, Hist. geogr. Darstell. von Deutschland, I, 209. Sur Glaris, voyez Blumer, Das Thal Glarus, dans Archiv für schweiz. Gesch. III, 5. Sur les alentours du lac des Waldstätten, voyez Bölsterli, Die Einführung des Christenth. im K. Lucern, 33-35. · Sur l'Oberland, voyez Wurstemberger, Gesch. der Landsch. Bern, I, 211, 314.

Le mo

P. 18, n. 19. Voyez Wurstemberger, ibid. I, 290-291. nastère de Lucerne, qui fut la première maison religieuse établie dans le voisinage des Waldstätten, avait été fondé selon toute vraisemblance vers la fin du règne de Charlemagne (814), sous l'influence du couvent de St-Gall. Cf. H. von Liebenau, Die gesch. Ursachen der Entsteh. der Eidgen. 6, et Bölsterli, ouvrage cité, 60-61.

P. 18, n. 20. On lit, dans une des chartes de dotation du monastère de Lucerne : « Lucerna juxta fluvium qui Rusa vocatur, qui de summitate magni laci fluit. » (Geschichtsfreund, I, 135.)

P. 19, n. 21. Sur l'organisation politique sous les premiers Carolingiens et sur le régime social introduit par les Capitulaires, voyez Guizot, Hist. de la civilisation en France, Leçons 20 et 21. Cf. plus loin dans le texte p. 30 et la note 2, p. 28.

P. 20, n. 22. Il en fut de la vallée du Hasli comme des Waldstätten avec lesquels, Unterwalden surtout, cette vallée entretint de tout temps des rapports qui attestent une origine commune. Il est probable que les Allémans qui l'ont peuplée y sont arrivés par le Brünig, car elle paraît, dès qu'elle donne un signe de vie au XIIme siècle, avoir une existence distincte de la basse vallée de l'Aar qui faisait partie du diocèse de Lausanne, tandis que le Hasli, comme les Waldstätten, appartenait à l'évêché de Constance.

La légende ethnographique des Petits Cantons (voy. dans le texte p. 233) donne aussi une place au Hasli dans ses récits, et l'origine scandinave qu'elle attribue aux habitants de cette contrée a été admise, non-seulement par ceux-ci et consignée, en 1534, dans leur cadastre (Landurbar) et dans le chant dit d'Ost-Frise composé vers la même époque, mais elle fut, en 1565, empruntée de toutes pièces aux gens du Hasli par ceux de Frutigen qui, dans une visite de vallée à vallée, eurent connaissance de cette flatteuse généalogie et voulurent en partager la gloire. Ils eurent grand soin d'en consigner à leur tour, dans leur livre de bourgeoisie (Landleutebuch), l'authentique attestation. (Voyez Schw. Geschichtsforscher, VIII, 317, et Wurstemberger, Gesch. der Landsch. Bern, I, 348-354.) « Il ne subsiste, dit encore ce dernier historien, il ne subsiste aucun document relatif aux vallées des Alpes bernoises, qui soit antérieur au douzième siècle. C'est pour combler cette grande lacune historique, qu'un habitant du pays, Enlogius Kyburger curé de St-Michel à Einigen, composa en 1460 le récit légendaire connu sous le nom de chronique de Strätlingen, et qui fait remonter jusqu'à l'époque de l'empereur Adrien (120 ap. J. C.) l'existence des comtes de ce nom. Ibid. II, 136.

P. 21, n. 23. Sur toute cette question de la population primitive des Petits Cantons, voyez le mémoire spécial du Dr J.-R. Burckhardt,

Untersuchungen über die erste Bevölkerung des Alpengebirgs, insbesondere der Urkantone, dans Archiv für Schw. Gesch., IV, 2-115. Il termine et résume son travail par ces mots : « Avant le huitième ou le neuvième siècle, le pays était encore un désert, sans population et sans histoire. >> Voy. aussi Fr. de Gingins, Essai (cité n. 1). Les principaux passages des Capitulaires relatifs à la possession et à l'exploitation des pays inoccupés se trouvent dans ce dernier mémoire. On peut en voir d'autres plus récents ci-après, aux notes, n. 17, p. 41.

P. 23, n. 24. Voyez de Gingins, ibid.; Kopp, Geschichte, II, 210, n. 2 et ibid. 237-281; plus haut dans ce volume p. 27-42; 54-70. Sur les Fiscalini, cf. Bluntschli, Gesch. der St. Z. I, 49 u. folg. Sur les pionniers, voyez dans de Wyss, Abt. Z. Beil. n. 20, a, (880) « proprietatem meam quam labore proprio de incultis silvis exstirpavi, et quicquid meo sudore acquisivi.... »

P. 24, n. 25. Voyez Kopp, ibid. 210, n. 2; et ibid. 298 et 308; Blumer, Die schw. Demokr. I, 79; plus haut dans ce volume p. 43-50 et 70-88.

P. 25, n. 26. Voyez Kopp, ibid. 193-210; Blumer, ibid. 29-34; plus haut dans ce volume p. 50-52 et 88-95.

SECONDE ÉPOQUE

P. 28, n. 1. C'est M. G. de Wyss qui, dans sa bienveillante récension de la première édition du présent ouvrage, a signalé le passage, déjà cité par Gelpke (Kirchengesch. der Schweiz, II, 290), où il est fait mention pour la première fois de la vallée d'Uri. Ce passage se trouve dans la chronique d'Hermann, moine de Reichenau, surnommé Contractus ou le paralytique; mais les premières éditions de cette chronique, publiées dans divers recueils des historiens allemands du moyen âge ne le renfermaient pas. Le voici tel qu'il est rétabli dans la collection de Pertz (Monum. Germ. hist. VII, 98, Herimanni Augiensis Cronicon): « An. 732. Eto, Augiæ abbas a Theodebaldo ob odium Karoli [Martelli] in Uraniam relegatus, sed eodem anno, pulso Theodobaldo, a Karolo restitutus est. » Sur Pirminus, voyez la même chronique, ibid. an. 727.

P. 28, n. 2. On trouve la trace des confiscations royales dans le passage suivant d'un diplôme de Charlemagne « Tempore genitoris Pippini quondam regis et avunculi nostri Carolomanni, res alique in ducatu Alemannie fisci ditionibus redacte fuerunt. » Voyez Neugart, Cod. dipl. Allem. I, 110. Bluntschli, Gesch. der St. Z. I, 48. Stälin dit expressément : « La plus grande partie des biens royaux situés dans le duché d'Allémannie avaient sans doute été originairement des propriétés ducales. » (Wirt. Gesch. I, 185, n. 4.) · Sur la dévolution à la couronne des territoires inhabités, voyez plus loin n. 21, p. 45.

P. 29, n. 3. Voyez à l'appendice, No I, la partie du diplôme de 853 relative à Uri. Le texte entier de ce document se trouve dans Hartmann, Annales Heremi, 14; Hisely, Les Waldstätten, 383; de Wyss, Abtei Z. Beilage N° 1, avec fac-simile. Par un autre diplôme, daté du 13 mars 857, Louis le Germanique donne en viager à un prêtre les deux chapelles de Bürglen et de Silenen « dans la vallée d'Uri; » mais cette pièce offre quelques signes d'inauthenticité. Voy. de Wyss, ibid. Beil. N° 2, et Erstes Buch, Anm. 63.

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P. 31, n. 4. « Si le privilège de l'immunité n'affranchissait pas de toutes les charges publiques, il enlevait du moins ceux auxquels il était concédé à la juridiction des officiers royaux, et il les mettait à l'abri de leurs exactions arbitraires. » (Stälin, Wirt. Gesch. I, 350). — Le même auteur, à propos des franchises accordées à l'église de Wimpfen en 856, s'exprime ainsi : « La même immunité étendue à tout le district est un des premiers exemples de la concession faite par le souverain, aux habitants qui étaient originairement libres et non pas sujets de l'église, de l'exemption de juridiction accordée à celle-ci, afin que, sur le même territoire, il n'y eut pas à cet égard de diversité. » Ibid. n. 5. On trouve la trace de cette assimilation dans le diplôme même de Louis le Germanique: homines liberos ibi

commanentes.

P. 31, n. 5. Stälin, ibid., 351.

P. 32, n. 6. On trouve dans les chartes du couvent de St-Gall une foule d'actes relatifs à l'usage de la précaire. Une seule citation peut suffire pour donner l'idée de cette transaction. « Illas res quas nobis (Abb. et Mon. Si Galli) Rihloh et Roadhohz .... tradiderunt.... eis iterum per precariam represtare debuerimus, quod et fecimus, ea vi

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