TABLE Pages Le territoire et la populution. I. Les Celtes et les Romains 7 III. La colonisation des Waldstatten 21 La constitution intérieure des IValdsteetten jusqu'au III. Les vallées d'Untenvalden 50 L'émancipation politique des Waldsttetten. Les préludes de l'affranchissement des Waldstàtten jusqu'en 1291. SECONDE PÉRIODE Progrès et consommation de Vaffranchissement des Waldstàtten jusqu'en 1315. Pages I. Les Waldstatten pendant le règne d'Adolphe de Nassau (1291-1298) 103 II. Les Waldstatten pendant le règne d'Albert d'Autriche (1298-1308) 114 III. Les Waldstatten pendant le règne d'Henri VII de Lu xembourg (1308-1313) 138 IV. Les Waldstàtten pendant l'interrègne et le schisme de l'Empire (1313-1315) 165 SECONDE PARTIE LA LÉGENDE Introduction 203 I. Les témoignages contemporains 206 II. Les rudiments de la légende 220 III. Les légendes ethnographiques 229 IV. Les légendes anecdotiques. Leur formation .... 236 § 1.. Une légende isolée 236 § 2. La légende d'Uri 240 § 3. La légende commune 255 V. Les légendes anecdotiques. Leur développement. . . 266 VI. La tradition fixée 286 VII. La tradition contestée 310 NOTES EXPLICATIVES Première partie 331 Seconde partie 380 APPENDICE Documents authentiques 401 Documents légendaires 429 AVANT-PROPOS DE LA PREMIÈRE ÉDITION Il vient un moment où les questions longtemps débattues et finalement épuisées par la science et l'érudition doivent être discutées et résolues sous les yeux même du public. L'histoire des origines de la Confédération suisse peut être rangée parmi ces procès qui, définitivement jugés au tribunal de la critique, sont à peine introduits devant celui de l'opinion. Nous nous sommes donc proposé de porter le débat sur un théâtre un peu plus vaste que celui où il a été jusqu'à présent presque exclusivement renfermé, et d'apprendre à la grande majorité de ceux qui voudront bien nous lire ce qu'ils ne doivent plus ignorer. La simple narration des faits et l'exposition de la controverse qui s'y rattache suffiront à instruire les uns; les autres trouveront, dans les notes et l'appendice, avec les compléments du texte, les autorités et les preuves qu'ils ont le droit de réclamer. Nous savons mieux que personne tout ce qui manque à l'histoire qui va suivre, pour captiver l'intérêt, et à l'historien qui la raconte et la discute, pour suppléer à cette insuffisance. Nous n'ignorons pas davantage que notre livre renferme des passages et des conclusions qui peuvent déplaire. Mais, si l'on y reconnaît, malgré tous ses défauts, l'œuvre d'un citoyen heureux d'être libre et d'un critique qui préfère la recherche de la vérité au prestige de la tradition, on lui aura rendu le seul témoignage qu'il ambitionne, celui d'être un livre qui répond bien aux sentiments dont s'est inspiré son auteur. Genève, le 12 décembre 1867. |