Kopernik et ses travaux

Couverture
J. Renouard, 1847 - 314 pages

À l'intérieur du livre

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 235 - Depuis huit mois, dit-il, j'ai vu le premier rayon de lumière ; depuis trois mois, j'ai vu le jour; enfin, depuis peu de jours, j'ai vu le soleil de la plus admirable contemplation.
Page 278 - Car tout est réglé dans les choses, une fois pour toutes, avec autant d'ordre et de correspondance qu'il est possible , la suprême sagesse et bonté ne pouvant agir qu'avec une parfaite harmonie. Le présent est gros de l'avenir; le futur se pourrait lire dans le passé ; l'éloigné est exprimé dans le prochain. On pourrait connaître la beauté de l'univers dans chaque âme, si l'on pouvait déplier tous ses replis, qui no se développent sensiblement qu'avec le temps.
Page 275 - De plus , supposé que des choses doivent exister, il faut qu'on puisse rendre raison pourquoi elles doivent exister ainsi et non autrement.
Page 245 - ... du lieu où ils ont été lancés, sans que le mouvement de la terre puisse empêcher ce mouvement, quand il est dans toute sa force. Mais, parce qu'aucun projectile ne peut être lancé à la cent-millième partie du diamètre de la terre, il s'ensuit que la fumée et les nuages ne peuvent résister au mouvement général; ainsi, ce qui sera projeté perpendiculairement retombera au même lieu, nonobstant le mouvement de la terre, qui entraîne avec elle tous les corps qui sont dans l'atmosphère,...
Page 305 - Par imitation, la fleur, après avoir passé le bel âge dans une attitude humiliante, élève enfin son pédoncule et sa capsule de graine; mais il est trop tard pour prendre cette attitude, quand le pédoncule n'est plus orné de sa belle fleur et n'a plus qu'une triste gousse à présenter. Cet effet dépeint le tardif bienêtre des savants et artistes, qui ne peuvent lever la tête, sortir de l'état de gêne et d'oppression qu'après avoir consumé péniblement leur jeunesse à amasser...
Page 235 - ... j'écris mon livre, il sera lu par l'âge présent ou par la postérité, peu m'importe ; il pourra attendre son lecteur. Dieu n'at-il pas attendu six mille ans un contemplateur de ses œuvres?
Page 277 - Car j'ai trouve qu'il y faut recourir aux causes finales, et que ces lois ne dépendent point du principe de la nécessité comme les vérités logiques, arithmétiques et géométriques ; mais du principe de la convenance, c'est-à-dire du choix de la sagesse.
Page 279 - Dieu seul a une connaissance distincte de tout ; car il en est la source. On a fort bien dit qu'il est comme centre partout ; mais que sa circonférence n'est nulle part, tout lui étant présent immédiatement, sans aucun éloignement de ce centre.
Page 239 - Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament publie les ouvrages de ses mains. 2. Un jour annonce cette vérité à un autre jour, et une nuit en donne la connaissance à une autre nuit.
Page 268 - Terre se meut , et qu'elle n'est pas le centre du monde ; et qu'une opinion ne peut être soutenue et défendue comme probable après qu'elle a été déclarée et définie contraire à la Sainte Écriture ; en conséquence, que tu as encouru toutes les censures et peines...

Informations bibliographiques