Histoire de France: pendant le dix-huitième siècle, Band 3

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Buisson, 1809
 

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Seite 276 - ... monsieur le Dauphin et quelques autres périront. Il serait fâcheux qu'un aussi bon prince, par la trop grande bonté qu'il a pour les ecclésiastiques; dont il accorde toute sa confiance, ne soit pas sûr de sa vie ; et si vous n'avez pas la bonté d'y remédier sous peu de temps, il arrivera de trèsgrands malheurs, votre royaume n'étant pas II 20 en sûreté.
Seite 354 - France promet de fournir à l'impéraIrice-reine , pendant toute la présente guerre, un secours de dix-huit mille hommes d'infanterie et de six mille hommes de cavalerie , soit en troupes , soit en argent, au choix de l'impératrice-reine.
Seite 172 - Louis , rassasié des conquêtes que lui offrait la cour , fut conduit, par une imagination dépravée , à former pour ses plaisirs un établissement tellement infâme, qu'après avoir peint les excès de la régence, on ne sait encore comment exprimer ce genre de désordre. Quelques maisons élégantes, bâties dans un enclos nommé le Parc-aux-Cerfs , recevaient des femmes qui attendaient les embrassemens de leur maître.
Seite 174 - Le nombre de celles qui y furent conduites fut immense. Elles étaient dotées, mariées à des hommes vils ou crédules. « Les dépenses du Parc-aux-Cerfs se payaient avec des acquits au comptant. Il est difficile de les évaluer; mais il ne peut y avoir aucune exagération à affirmer qu'elles coûtèrent plus de cent millions à l'État. Dans quelques libelles on les porte jusqu'à un milliard.
Seite 289 - M. d'Argenson, et qu'il la rendit aussi sèche que dure, malgré les vives représentations de la favorite. Ainsi, dans toute cette affaire, M. d'Argenson avait voulu sacrifier le roi à M. le dauphin, pour prolonger son pouvoir. Le roi avait voulu sacrifier sa maîtresse à l'opinion et aux terreurs qui agitaient sa pensée. M. de Machault consentait à sacrifier madame de Pompadour, son amie, en lui donnant un conseil qui pouvait plaire au monarque. Et tout fut enfin sacrifié à l'amour ; ce qui...
Seite 276 - Je suis bien fâché d'avoir eu le malheur de vous approcher ; mais, si vous ne prenez pas le parti de votre peuple, avant qu'il soit quelques années d'ici , vous et monsieur le dauphin , et quelques autres périront : il serait fâcheux qu'un aussi bon prince , par la trop grande bonté qu'il a pour les ecclésiastiques , dont il accorde toute sa confiance , ne soit pas sûr de sa vie ; et si vous n-'avez pas la bonté d'y remédier sous peu de temps , il arrivera...
Seite 277 - L'archevêque de Paris est la cause de tout le trouble, par les sacrements qu'il a fait refuser. Après le crime cruel que je viens de commettre contre votre personne sacrée, l'aveu sincère que je prends la liberté de vous'iaire, me fait espérer la clémence des boutés de votre majesté.
Seite 175 - Il souffrait que des enfans nés de ces infâmes plaisirs partageassent la destinée obscure et dangereuse de ceux qu'un père n'avoue point , et qui ont tout à craindre des leçons et de l'exemple de leur mère. Un fils, une fille de roi , pouvaient être livrés aux châtimens ignominieux de la police ou des tribunaux. Même avant que ces désordres eussent été i*prin...
Seite 313 - sœur , écrivait-il à la margrave de Bareith , » il n'ya de port et d'asile pour moi que dans » les bras de la mort. » Presque sûr de périr , et résolu du moins de ne point survivre à la honte qui s'attache à un prince dépouillé , il s'occupait de la mémoire qu'il laisserait parmi 777.
Seite 206 - Je ne sais quel fripon, nommé Sandrin, ayant été condamné à être pendu par le Châtelet, en appela à la chambre royale qui confirma la sentence. Le Châtelet prétendit qu'on ne devait en appeler qu'au parlement, et refusa de pendre le coupable.

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