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Auch für die beiden noch übrigen Theile liegt schon jekt, durch die unschäßbare Güte verehrungswürdiger hoher Statsbeamten und Privatpersonen, der anziehendste und belehrendste mannigfaltige Stoff bereit, namentlich zur Geschichte der Akzise, der Regie, der Bank, der Künste, der Justiz.

Noch ist es unserm Herzen Bedürfniss, die Verstcherung auszusprechen, daß wir es nie vergessen werden, mit. welcher liebenswürdigen und unschäßbaren Theilnahme einige vortreffliche Männer unserm Bemühen die hülfreichste Unterstützung zu erwerben gewusst haben.

Nach diesen ehrerbietigen Worten des Dankes, erneuern wir die Bitte, an alle Freunde der vaterländischen Geschichte, um wohlwollende fernere Mittheilung Dessen, was sie an freundschaftlichen Briefen, an Kabis netsordres, Instrukzionen, Marginalien, literarischen Handschriften 2c. des Königs besigen.

Da nach dem Drucke des zweiten Bandes der Biographie in der Anordnung des dazu gehörigen Urkundens bandes einige Änderungen nöthig gewesen sind; so können die Beziehungen von jener auf diesen in den ersten Bogen nicht stimmen.

Berlin, den 6. April 1833.

J. D. E. Preuß.

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A.

Briefwechsel des Königs ·

mit dem

General von der Infanterie Prinzen Morig von Anhalt-Dessau.

1. Sire

Je crois être de mon devoir d'écrire très humblement la

presente à V. M. pour savoir d'Elle ses intentions, afin que ma personne ne courre un grand risque de perdre tout ce que je tire des païs d'Anhalt et ce que j'en ai à attendre.

que je tire par an, fait un possède dans le pais d'AnCelui qui de neus 3 princes

Mon appanage de 20,000 ecus capital de 400,000 ecus; ce que je halt vaut de plus de 100,000 ecus. appanagés survivra les autres aura un appanage de 40,000 ecus par an.

La maison d'Anhalt, dont je suis participant, n'a pas encore reçu l'investiture de l'Empire, par la quelle nous avons encore à attendre des grands avantages.

L'avocatoire qu'on a insinué annonce la perte de la vie, de tous les honneurs et dignités, la confiscation de tous les biens, terres, fiefs et biens en propre ou allodiaux, la privation de tous les heritages et expectatives, et qu'on ne sera plus admis à aucune charge d'honneur dans la suite, et si l'on n'obeit pas, il est enjoint à l'ancien (Senior) de la famille, d'en faire le rapport avec toute promptitude.

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Comme tout ce que je viens de faire mention est d'aussi grande confequence à mon égard, je n'ai pu omettre d'écrire sur ce sujet à V. M. ne devant pas lui en parler amplement, et je reï

tère ma très-humble prière, de me vouloir donner son conseil comment j'aurai à me conduire dans cette affaire. Comme V. M. accorde à tout de ses fidèles serviteurs son gracieux conseil, j'en suis entièrement persuadé qu'elle ne me le refusera pas, et que V. M. ne perdra pas en mauvaise part la très-humble confiance que je prens en Elle. Etant avec une soumission respectueuse, Sire, de V. M. Maurice.

Weissenfels, le 9. d'Oct. 1757.

2. En reponse de la lettre de V. A. du 9. du courrant, Je ne saurois Vous dire sur sa contenue que ce qu'il y a une quantité de Princes allemands dans mon armée, qui ne se soucient pas du procedé du Conseil aulique, un procedé qui est indigne, contraire à toutes les loix et constitutions de l'Empire, et qu'on pourroit dire infame et Je suis entièrement persuadé que V. A. suivra ces sentimens patriotiques, et qu'Elle ne s'en mettra pas en peine. Et comme je Vous ai déjà écrit une fois moi-même sur ce sujet, je vous prie de ne plus toucher à cette matière dans la suite. Je suis etc.

Eckartsberg le 13. d'Octobre 1757.

F.

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