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und ersten Eijdgnossen Wilhelm Thellen irem Lantmann, yetz nüwlich gebessert, corrigiert, gemacht unn gespielt am nüwen Jarstag von einer loblichen unn junge burgerschafft zu Zürich, im Jar als man zalt M.D.XLV. Per Jacobum Ruef, urbis Tigurinæ chirurgum. » Ce second drame, dont on ne connaît qu'un seul exemplaire, a été réimprimé, en 1843, à Pforzheim par Fr. Meyer, 1 vol. in-12; il comprend 96 pages. C'est la date certaine de 1545 qui permet de placer vingt ou trente ans plus tôt (vorzyten) le « hüpsch spyl » d'Uri, dont celui-ci se donne pour n'être que la réédition perfectionnée.

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P. 238, n. 31. Mutius, dont le nom de famille était Hugwald, a publié une histoire générale d'Allemagne sous le titre De Germanorum primâ origine, moribus, . ex probatioribus germanicis scriptoribus in latinam linguam tralati, auctore H. Mutio. Bâle, 1539, 1 vol. in-folio. C'est dans le livre XXII, p. 230-233, qu'il s'occupe des origines des Waldstätten, et il suit, en l'amplifiant par des ornements de rhétorique, le texte de Nauclerus (voyez note 11, p. 206). C'est d'après celui-ci qu'il cite les traditions ethnographiques tirées de Fründ et de Hemmerlin; il les rejette en disant : « Ego non aliunde credo originem eos duxisse quam ex Germanis, qui Gallos ex his montibus expulerunt, » p. 232. Il diffère seulement du prévôt de Tubingue par la date et le lieu assignés à la première origine de la Confédération; c'est à Uri non à Schwyz, qu'il place l'épisode du comte de Habsbourg; c'est en 1300, non en 1306, qu'il place le commencement de l'alliance des Waldstätten.

P. 240, n. 32. Voyez sur ces deux historiens, W. Vischer, Die Sage der Befreiung der Waldstädten, 89-96.

P. 240, n. 33. Jean Stumpff était né à Bruchsal; mais, après l'établissement de la Réforme, il se fixa à Zurich, où il devint pasteur et où il composa son livre : « Gemeiner loblicher Eydgnoschafft, Stetten, Landen und Völkeren, Chronick.... Durch Johann Stumpffen beschriben. M.D.XLVIII. Zürych. » 2 vol. in-folio. 332 et 467 feuillets, avec tables alphabétiques. Des gravures en bois sont intercalées dans le texte.

P. 244, n. 34. Les passages de la chronique de Stumpff, dont nous avons donné l'analyse, se trouvent I, 268, 327-329; II, 174175, 178-179, 193-194.

P. 246, n. 35. La partie de la chronique de Suter dont nous.

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tirons ce qui suit dans notre texte, a été publiée en 1865, par Th. de Liebenau, dans l'Indicateur d'histoire et d'antiquités suisses, N° 2, p. 23-24. Nous aurions pu ajouter à notre énumération des chroniqueurs suisses, Renward Cysat, secrétaire d'Etat à Lucerne, Pierre Villinger, curé d'Arth, Christophe Silbereisen, abbé de Wettingen. Ils suivent en général les données d'Etterlin et de Stumpff, mais toutefois avec des divergences qui montrent toujours mieux combien la tradition était encore flottante et indécise. Voyez Kopp, Gesch.Bl., II, 336-340, répété par W. Vischer, Die Sage der Waldst., 102-104.

P. 248, n. 36. Aegidii Tschudii Chronicon Helveticum..... zum ersten male aus dem Originale herausg. von J.-R. Iselin. Basel, 1734-36, 2 B. in-folio. Erster Theil, von Anno M biss A. M.CCCCXV. Zweiter Theil, von Anno M.CCCCXV bis A. M.CCCCLXX. Sur Tschudi, voyez J. Vogel, Egidius Tschudi als Staatsmann und Geschichtschreiber. Zurich, 1856, 1 vol. in-8 de x et 186 p. Anhang: 1o Tschudi's Briefe, 187-282; 2o Tschudi's Schriften, 283-311. << Notre histoire nationale repose en bonne partie sur la chronique de Tschudi, dit Vogel (ibid., 183).

P. 250, n. 37. Thucydide, Guerre du Péloponèse, I, 22.

P. 251, n. 38. Lettres de Tschudi à Josias Simler, du 25 avril 1570 (J. Vogel, Eg. Tschudi, 262) et à Zacharie Bletz, du 21 mai 1569 (ibid. 258). — Sur les corrections arbitraires faites par Tschudi dans la partie de sa chronique relative aux Waldstätten, voyez W. Vischer, Die Sage der Waldst., 112-125, dans les notes.

P. 253, n. 39. Nous croyons ce résumé tiré de l'Haupt-Schlüssel (voyez note 8, p. 201) et des trois premiers livres de la Chronique de Tschudi, assez fidèle, pour que nous ayons pu sans scrupules le placer entre des guillemets.

P. 256, n. 40. Lettre de Tschudi à J. Simler (n. 38, p. 251): << Wie ich verschinens Ougstens ze Underwalden gewesen, habend si mich, ob und nid dem wald, bericht das einer von Wolfenschiessen (des vesti unverr von Alzelen) im Bad erschlagen und nit der von Landenberg,.... derselbe Wolfenschiessen ist ouch ein österrichischer Amptmann uff Rotzberg gewesen; also hab ich der Unterwaldnern bericht gevolgt und sölichs in meiner arbeit geendert. (Vogel, ibid., 263.) — Sur ce qui concerne le prétendu chevalier

Gessler, et sa prétendue résidence à Küssnacht, voyez plus haut, notre texte, p. 121, et Kopp, Geschichtsbl. I, 241-244; Urk., II, 43-44. Quant aux Beringer de Landenberg, cf. le même, Urk., II, 44-46, et plus haut, note 13, p. 206.

P. 258, n. 41. Voyez la note précédente. On trouvera, à l'Appendice, C, la traduction de quelques passages de Tschudi, comme spécimens du procédé littéraire par lequel la fable devient de l'histoire.

P. 259, n. 42. C'est dans un bref du Pape Clément V, en date du 12 septembre 1309, que se trouvent nommés, parmi d'autres Schwyzois: << Rodolfus dictus Stephaher, Henricus et Wernerus eiusdem filii » (Kopp, Urk., I, 117). Cf. notre texte, p. 134.

P. 264, n. 43. De Republica Helvetiorum libri duo, auctore Josia Simlero, Tigurino, 1 vol. in-8° de 409 pages. Zürich, 1576; Zürich, 1577; Paris, 1577; Zürich, 1602, 1608; Leyde, 1627, deux édit. dans la collection des Républiques des Elzévirs; Zürich, 1734, 1735, dans le Thes. Hist. Helv. En allemand: Zürich, 1576, 1577, 1580, 1610, 1639, 1645, 1648, 1722, 1735. En français : Genève, 1576, 1577; Paris, 1578 (avec les portraits de Tell, Stauffacher et Melchthal, et la date de 1296 pour l'alliance; cette gravure rappelle, par les noms des personnages et par la date, une médaille frappée vers la même époque par Jean Stampfer de Zurich; cf. G. Emm. von Haller, Schw. Münzen-und Medaillenkabinet, I, 1-2); Anvers, 1579; Genève, 1598, 1607, 1639.

P. 266, n. 44. Francisci Guillimanni, De rebus Helvetiorum, sive antiquitatum libri V. Fribourg en Suisse, 1598, 1 vol. in-4°, et dans Thes. Hist. Helv. Zurich, 1735. Il dit (l. 3, ch. 16): « Secretò cum Valtero Fürstio antiquo amico Stauffacherus super rerum statu collocutus, Arnoldum quoque a Melchtal in auxilium adsumere placuit. Hi tres jure jurando...... libertatis tum quidem Helvetiæ prima consilia iniere...... Ista sunt libertatis Helvetiorum fundamenta, tribus his auctoribus..... jure et necessitate..... exiguo adparatu et loco obscuro, Ruttelismatten nomen est, prope Mitlerstein, e conspectu ferme Brunnæ vici Suitiorum, quæ fundamenta et initia.... in eam se altitudinem erexerunt, ut a nemine subrui potuerint. Acta sunt hæc anno Domini M.CCC.VII, mense septembri. »

P. 266, n. 45. Guillimann place la réunion des trois confédérés sur le Grütli au mois de septembre; dans la première rédaction de

sa chronique, Tschudi fixait au 17 octobre l'assemblée où chacun des trois premiers conjurés devait amener avec lui « neuf ou dix hommes des plus sages et des plus avisés; » il se décida ensuite pour le 8 novembre qu'a aussi adopté Müller. Il n'y a pas lieu de rechercher laquelle de ces trois dates arbitraires est la bonne, puisqu'elles sont toutes le produit de la fantaisie.

L'ouvrage classique de Jean de Müller parut d'abord, en 1780, sous le titre: Die Geschichte der Schweizer durch Johannes Müller; Boston (Berne), 3 vol. in-8°. Entièrement retravaillé, il reparut, en 1786, sous celui de : Die Geschichten schweizerischer Eidgenossenschaft, durch J. Müller; Winterthur, t. I et II; Leipzig, 178895, t. III; et sous sa forme dernière (durch J. von Müller), en 18061808, Leipzig, t. I-V. Ce livre a été traduit en français par Ch. Monnard, Paris, Genève, 1837-40, 8 vol. in-8°. La citation faite dans notre texte est tirée de cette traduction, t. II, p. 231-32.

P. 267, n. 46. C'est d'après Guillimann (note 44, p. 266) que Müller fait naître Tell à Bürglen; c'est d'après le faux Klingenberg (voyez note 55, p. 276), qu'il en fait le gendre de Fürst et lui donne deux fils; c'est d'après les registres falsifiés d'Attinghausen (voyez note 52, p. 274) qu'il parle de sa descendance; c'est dans une pièce de théâtre publiée en 1779 qu'il a trouvé pour Gessler le prénom de Hermann (cf. W. Vischer, Sage der Waldst. 202); c'est dans une note sur la Chronique de Tschudi, I, 234, ou dans le Dictionnaire suisse de Leu (art. Melchtal), qu'il a dû prendre le nom d'An (von) der Halden; celui de Marguerite Herlobig est emprunté à C. Lang, curé de Frauenfeld (Grundriss der christl. Welt, I, 808; cf. W. Vischer, Sage, 145). Aucune de ces additions à la version de Tschudi ne se trouvait dans la première édition de l'ouvrage de Müller; elles sont toutes dans l'édition de 1786, sauf la dernière qui n'apparaît qu'en 1806.

P. 270, n. 47. Le passage de la lettre adressée le 27 mars 1607 par Guillimann à Goldast se trouve dans Epistolæ ad Goldastum, Francfort, 1686, 1 vol. in-4o, Ep. 143. Nous l'avons tiré d'une note de J.-R. Iselin sur la Chronique de Tschudi, I, 238.

P. 270, n. 48. Jacques-Christian Iselin a exprimé ses doutes sur Guillaume Tell dans son Histor. und geogr. allgem. Lexicon, Bâle, 1727, 4 vol. in-fol., art. Tell et Tocho; Isaac Iselin a manifesté

les siens dans Observationes hist. miscellaneæ. Bâle, 1754, br. in-4o. P. 271, n. 49. Annales de l'empire, Genève, 1754, I, à l'année 1307. Voltaire a, plus tard, dans ce même ouvrage, remplacé sa phrase par cette autre : « Avouons que toutes ces histoires de pommes sont bien suspectes; celle-ci l'est d'autant plus qu'elle semble tirée d'une ancienne fable danoise. » Dans l'Essai sur les mœurs (chap. 67) il a redit : « Il faut convenir que l'histoire de la pomme est bien suspecte» et il ajoute: « Il semble qu'on ait cru devoir orner d'une fable le berceau de la liberté helvétique. »

P. 271, n. 50. On trouve sur ce qui concerne l'épisode Freudenberger-Imhoff des renseignements très-complets dans Hisely, Rech. crit. sur G. Tell, p. 439-450. Ils proviennent d'un recueil de la bibliothèque de Berne coté: « Manuscr. VI, 63. Chart. Miscell. Helv. varia, » où sont réunis tous les éléments de la controverse.

P. 272, n. 51. Les pièces communiquées par Imhoff sont reproduites par Hisely, toujours d'après la même source, ibid. 637-643; 647-653. P. 274, n. 52. C'est Kopp qui a constaté les altérations commises dans les nécrologes de Schaddorf et d'Attinhgausen (Gesch. Bl. I, 314-316). Un honorable citoyen d'Uri, le capitaine C.-L. Müller, a dû reconnaître, après avoir contrôlé les résultats des recherches de Kopp, non-seulement qu'ils étaient exacts, mais en outre que << nulle part dans les registres paroissiaux de la vallée on ne trouvait le nom de Tell, » ainsi qu'il l'a déclaré lui-même dans une séance de la Société d'histoire tenue à Altorf en 1859. En outre, il s'est assuré que c'était à un curé, qui, de 1672 à 1691, avait tenu les registres de la paroisse d'Attinghausen, qu'était due la substitution du nom de Täll à celui de Näll, lequel appartient à une famille qui ne s'est établie à Uri qu'en 1420. Voyez Geschichtsfreund, t. XVI, p. xvXVI. C'est donc avec raison que, déjà en 1834, Jos. Schneller pouvait dire « Wohlunterrichtete wollen in allen vier Archiven der Urkantone und in den ältesten Jahrzeitbüchern des Landes keine Sylbe von einem Wilhelm Tell finden » (Russen, Chronik, 58, note 806.) Imhoff avait encore donné, comme un témoignage en faveur de la réalité de G. Tell, l'indication suivante: « Copia libri vitæ in Altorf et Seedorf, ao. 1360 renovati. Familiarum priscarum eiusdem gentis libere conditionis nomina: der Fürst, 1257, 1307, 1313, 1315; von Mooss ein Ritter, 1317, 1338, 1346; der Telle, 1307. » Or, il se trouve que les

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