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[P. 172, l. 4, à la fin du paragraphe, placez le chiffre 81*.]

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P. 172, n. 81*. On lit dans Matthias de Neuenbourg (Voyez p. 190, n. 2): « Cum Otto de Strasberg, cum uno exercitû ingrederetur per vallem Underwalden, artans eam partem et declinare volens ad ducem populus Swicie ..... ducem fugavit. Quod Strasberg intelligens, per clivos montis, per quem descenderat pedes, festinanter ascendit. » (Edit. Studer, p. 59.) - La vengeance tirée par les gens d'Unterwalden sur ceux d'Interlaken est rappelée dans un acte du 4 mai 1342, où il est dit : « Incolæ vallium, dicti vulgariter Die Waldlute, monasterium Interlacense in Grindelwald, in Habkerren et in Iseltwald hostiliter invaserunt, abducentes omnes res monasterii et ejus hominum de dictis locis..... incendio domus perdentes et occisione personas... quæ quidem damna praefati incolae dicti Waldlute praescripto monasterio inflixerunt quod, tempore illustris Principis Lutpoldi quondam ducis Austria, praefati monasterii homines cum comite Ottone quondam de Strassberg, Domini nostri de Ostereich tunc advocato, in expeditionem iverunt contra praefatos incolas dictos Waldlute, in praedicti Domini nostri de Ostereich famulatu.» (Solothurner Wochenblatt, 1826, p. 279.)

P. 172, n. 82. Voyez ce décret rédigé en latin et tiré du livre des anniversaires de l'église d'Attinghausen au 13 novembre, Kopp, Gesch., IV, 2, 149, n. 1; le même donne aussi le texte qui se trouve dans l'obituaire de Steinen, et Tschudi (Chron. I, 274) celui d'Altorf.

P. 172, n. 83. Dans sa lettre du 24 novembre 1315, écrite neuf jours après la victoire remportée par les confédérés, le roi Louis répondant : << Officiato, consilio, civibus et universis hominibus in Swiz,» s'exprime ainsi : « Considerantes graves labores, nec non varia pericula, quibus a nostris et Imperii hostibus gravati fuistis, vobis Clementia nostra digne compatitur..... quod autem Fidelitas vestra confortationis solidæ valeat recipere fulcimentum, vos tenere volumus pro constanti, quod volumus........ ut, vernali tempore, sic muniamur potentia, quod vos de manibus inimicorum possimus eripere ac de cætero magnifice defensare. » (Tschudi, Chron. I, 274.)

P. 173, n. 84. Voyez à l'appendice No XIX le pacte de 1315. Il faut remarquer que les seules dispositions de ce pacte qui ne soient pas déjà contenues dans celui de 1291, sont relatives à la reconnaissance en commun du dépositaire de l'autorité suprême et à

l'interdiction des rapports avec l'étranger. Or elles se retrouvent presque textuellement dans le décret rendu par le Conseil et les bourgeois de Zurich le 24 juillet 1291, et il est probable que c'est à cet acte, dont ils n'avaient pas encore pu avoir connaissance quand ils rédigèrent leur premier pacte, que les confédérés ont emprunté plus tard ces nouvelles clauses. Voici les passages analogues du décret de Zurich: « Die burger an enhein herrn komen suln, wan mit gemeinem Rate der mengi von Zürich.... Swer dehein sicherheit ald deheinen teil machet, ald mit eiden sich bindet ze dem andern, dem sol man dar umbe sin beste hus nider werfen. › (De Wyss, Abtei Z. Beil. No 338.) Seulement les précautions prises par Zurich étaient limitées à un espace de trois ans ; celles des Waldstätten étaient perpétuelles.

SECONDE PARTIE

P. 189, n. 1. C'est pendant les années 1314 à 1348, que Jean de Victring fut abbé du couvent de ce nom, situé en Carinthie, au sudouest de Klagenfurth. « Il était, » dit Böhmer, qui a publié sa chronique, « il était appelé au rôle d'historien par sa position personnelle, par sa liaison avec des contemporains éminents, par sa culture d'esprit et par son caractère. Sa narration appartient aux sources du premier ordre.»> Fontes Rerum Germanicarum, I. Vorrede, XXVIIXXIX. Le texte de la chronique se trouve ibid., 271-450, et le passage cité, p. 386.

P. 190, n. 2. Cette chronique a été longtemps citée sous le nom d'Albert de Strasbourg; mais M. Studer, dans l'édition récente (Zurich, 1867) qu'il en a donnée, a démontré que ce personnage problématique devait céder la place à Matthias de Neuenbourg en Brisgau, qui, en sa qualité de secrétaire laïque de l'évêque Berthold de Strasbourg, fut chargé de missions diplomatiques auprès du pape Benoît XII à Avignon, entre 1334 et 1340. D'après M. Studer (Einl. XXXVIII) il ne serait cependant pas impossible qu'il eût simplement reproduit, dans la première partie de son ouvrage (où se trouve, chap. 39, le passage que nous citons), le travail antérieur d'un chroniqueur bâlois; ce qui rapprocherait encore, dans le temps et l'espace, le témoignage relatif aux Waldstätten des événements euxmêmes.

P. 192, n. 3. Jean de Winterthur était un moine franciscain qui, après avoir étudié dans sa ville natale, séjourna un certain temps dans les couvents de Bâle, de Schaffhouse et de Lindau, d'où il fit de fréquentes excursions en Suisse et en Souabe. Il commença sa chronique en 1340 et la termina vers 1347. « On ne peut comparer son livre » (dit G. de Wyss, dans la préface de l'excellente édition qu'il en a donnée, p. XVI-XXVII) « on ne peut comparer son livre avec l'ouvrage de son savant contemporain, l'abbé de Victring. L'humble franciscain vit loin des grandes affaires et se préoccupe surtout de ce qui

intéresse les rangs inférieurs de la société au milieu de laquelle il demeure ; mais il nous offre le fidèle tableau de ce qu'on pense, de ce qu'on croit, de ce qu'on dit dans ce cercle restreint, où les nouvelles, les traditions, les opinions se transmettent de bouche en bouche au jour le jour.» Y avait-il un écho mieux trouvé pour redire les méfaits dont les Waldstätten n'auraient pu être le théâtre, sans que le bruit en eût pénétré cette foule, à laquelle Jean de Winterthur servait de porte-voix ?

P. 193, n. 4. Thes. Hist. helv. p. 48; éd. de Wyss, p. 137-139. P. 195, n. 5. La chronique de Justinger a été publiée par E. Stierlin et J.-R. Wyss. Berne, 1819, 1 vol. in-8°. Mais le texte donné dans cette édition est différent de celui qui existe dans deux recensions manuscrites, l'une plus étendue, portant le nom de Justinger, l'autre plus courte et anonyme, entre lesquelles les experts hésitent encore à désigner celle qui doit être considérée comme la rédaction originale. (Cf. G. Studer, Archiv des hist. Vereins des K. Bern, IV, 4, 15; V, 5, 523-24. Le passage relatif aux Waldstätten est discuté ibid., 572-575; cf. W. Vischer. Die Sage u. s. w., 21-29, Cette indécision n'influe du reste en rien sur la conclusion que l'on peut tirer du témoignage de Justinger en ce qui concerne les exactions des baillis, car sur ce point les deux textes sont d'accord.

P. 198, n. 5*. En 1385, il y avait eu à Lucerne un soulèvement populaire dirigé contre le château de Rothenbourg, situé près des portes de la ville. Pendant que le seigneur, Hammann de Grünenberg, se trouvait à l'église, les Lucernois s'emparèrent du château, le rasèrent et chassèrent Grünenberg. Ce fut un des préludes de la bataille de Sempach. De même celle de Næfels fut, à Glaris, la conséquence de la conduite tenue par les agents de l'Autriche et de la réaction violente qu'elle avait suscitée de la part des paysans, qui rasèrent les châteaux et chassèrent les baillis. L'Autriche ayant voulu défendre ses droits, perdit encore une fois la partie. On s'imagina que les choses s'étaient passées de la même manière avant la bataille du Morgarten.

P. 200, n. 6. Voyez Schmid, Gesch. des Freyst. Ury, I, 94-101; J.-R. Burckhardt, Archiv für schw. Gesch., IV, 72.

[P. 201, 1. 1, au lieu de 1444, lisez 1443.]

P. 201, n. 7. Voyez Tschudi, Chron. II, 365.

P. 201, n. 8. Voyez Nauclerus, Chronica, Cologne, 1544, 1 vol. in-folio, p. 870; Tschudi, Haupt-Schlüssel zu verschiedenen Alterthümern, u. s. w. Constance, 1758, 1 vol. in-folio, 113; J.-R. Burckhardt, Archiv für schw. Gesch., IV, 80-84. Outre les Goths, les Suédois et les Saxons, on a fait venir la population des Waldstätten, des Cimbres, des Taurisques, des Ostrogoths, des Vikings. On a même prétendu que l'Unterwalden avait été peuplé par une émigration romaine composée de victimes des guerres civiles. Jean de Müller a répété la légende sur l'origine suédoise et frisonne des Schwyzois, sans savoir qu'elle était de l'invention de Fründ (Hist. de la Conféd. suisse, liv. I, ch. 15). Tout en évitant de se prononcer lui-même sur les ancêtres des habitants des Petits Cantons, il considère ceux-ci comme étant d'une autre race que leurs voisins.

P. 203, n. 9. Felicis Malleoli, vulgo Hemmerlein, de Nobilitate et rusticitate Dialogus.... Ejusdem de Suitensium ortu, nomine et confœderatione, moribus et quibusdam (utinam bene!) gestis. Ejusdem, etc., etc. Cet ouvrage a été publié après la mort de l'auteur, sans date, mais avant la fin du quinzième siècle. Tout ce qui est relatif à l'histoire suisse a été reproduit dans le Thes. Hist. Helveticæ. Le morceau sur l'origine des Suisses, quoique mis en dialogue, est distinct du traité sur la noblesse ; celui-ci renferme un chapitre 34, intitulé : « De gentibus illis qui Swizer sive Switenses dicuntur. »

P. 204, n. 10. Voyez Thes. Hist. Helv. Hemmerlein, Dial. 2-3. P. 206, n. 11. Il s'agit de Félix Faber, Zurichois, établi à Ulm, qui a écrit, vers 1485: Historiæ Suevorum libri duo (dans Goldast, Scriptores rerum Suevicarum; Francfort, 1605, in-4o, 46-317). Un chapitre de cet ouvrage, intitulé: « Origo comitum de Habchspurg, » renferme sur le soulèvement des Waldstätten, qui est placé après la mort du roi Albert, un récit tout semblable à celui d'Hemmerlin. - Un autre écrivain qui a également suivi, sans le nommer, la narration du chanoine de Zurich, est Jean Nauclerus, prévôt de l'Église de Tubingue, qui en 1501 composa une histoire universelle, publiée à diverses reprises sous le titre de Chronica (v. p. 201, n. 8). Seulement, d'après son récit, Uri se serait allié à Schwyz avant Unterwalden, et le motif de l'alliance aurait été : « Omnes prægravari ultra debitum, tributis, angariis et perangariis, et quod, sine omni respectu honestatis, tractarentur a locorum præfectis; ce qui rappelle les

»

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