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valle aut circumpositis vallibus existere dinoscuntur. » Il existe un acte tout semblable du roi Albert, du 27 janvier 1300, en faveur des hommes libres du comté d'Eglof, qui s'étaient aussi rachetés à prix d'argent pour se placer sous la mouvance directe de l'Empire. Voyez Böhmer, Reg. 1246-1313, p. 219.

P. 140, n. 50. Voyez Kopp, Urk. II, 59, n. 2. La date est fixée par Böhmer, Zw. Erg.-Heft zu den Reg. 1246-1313, p. 503 au bas; cf. le même, Reg. 1246-1313, au 3 juin 1309.

P. 141, n. 51. Voyez, à l'appendice, le N° XVII, p. 142, n. 52. Ce qui prouve bien que c'est par erreur que la vallée d'Uri se trouve mentionnée dans la revendication des ducs d'Autriche, c'est que quelques années plus tard, Léopold obtint de Charles IV, roi de France, la promesse, dans le cas où celui-ci serait nommé roi des Romains, d'être remis par lui en possession « des deux vallées de Switz et d'Underwalden. » Il n'est pas question d'Uri, qui fut au contraire hypothéqué par le roi Frédéric le Beau à ses frères, comme relevant de l'empire et non de leur maison. Dans l'arbitrage du 12 octobre 1351, aucune réclamation n'est élevée, au nom du duc d'Autriche, sur la vallée d'Uri, tandis qu'on réclame pour lui « les domaines, la collation des bénéfices, et la juridiction comtale » (hoefe, kilchensetzte, Grafschaft) dans le ressort d'Underwalden, de Schwyz et d'Arth. (Tschudi, Chron. I, 399; Eidg. Abschiede, 1839, Beil. No 15.) Voyez pour l'engagement de Charles IV, Kopp, Gesch., V, 1, 481, et, pour celui de Frédéric, le même, Gesch. Bl., II, 305; plus haut p. 108, n.9.

Dans toute cette question le roi Henri VII était guidé par le principe qu'il exprimait lui-même en ces termes : « Ex assumpti regiminis debito, alienata jura Imperii recuperare et diminuata seu restricta ad statum debitum reducere. » Voyez Böhmer, Reg. 12461313, au 29 octobre 1309.

P. 142 et 143, n. 52 et 53. Appendice No XVII.

P. 143, n. 54. Les prétentions ultérieures de l'Autriche confirment également ce point de vue, qui trouve d'un autre côté sa justification dans le soin avec lequel les confédérés, lorsqu'ils font des accords avec l'Autriche après Morgarten, écartent tout ce qui concerne la Grafschaft, pour ne reconnaître que les droits seigneuriaux. Voyez les actes des 18 juillet 1318 et 3 juillet 1319 dans Amtl. Sammlung der älteren eidg. Abschiede. Beil. No 3 et 7, et, pour la revendication

de la juridiction comtale, l'arbitrage de 1351, cité dans la note 51, p. 141, et la sentence de la reine Agnès de la même date; ibid. Beil. N° 15 et 16.

P. 145, n. 55. L'engagement de Jean de Bohême se trouve dans Kopp, Gesch. Bl. I, 175, 5. Voyez le même, Urk. II, 186-187 a, b.

P. 149, n. 56. Le poëme de Radegg est intitulé : Capella Heremitana. Il renferme quatre livres, dont le dernier est consacré au récit de l'invasion d'Einsiedeln par les Schwyzois. On le trouve dans Geschichtsfreund, X, 180-230.

P. 155, n. 57. Ces diverses lettres sont dans Tschudi, Chron. I, 265 et 266, et plus correctement dans Kopp, Urk. II, 202.

P. 155, n. 58. Sur cette élection contestée, qui eut lieu le 19 et le 20 octobre 1314, voyez Kopp, Gesch., IV, 2, 34-59.

P. 157, n. 59. Voyez Tschudi, Chron. I, 269.

P. 157, n. 60. Ceci résulte du contenu de la première pièce citée dans la note suivante.

P. 158, n. 61. La lettre de Louis de Bavière du 25 mai et son décret du 17 juillet 1315 se trouvent dans Tschudi, Chron. I, 269. Nous en donnons l'extrait à l'appendice No XVIII.

P. 158, n. 62. Nous adoptons ici une conjecture de Kopp, basée sur l'extrait suivant de l'inventaire de Baden : « a) Item Ein brieff von Keyser Ludwigen, wie er ussprach daz die herschaft bliben sol bi allen iren rechten, so sü hant ze Switz, Underwalden, Ure und Ursern, und widerruoft damitte alle die fryung die er in hette geben, die der herschaft schedelich weren (Bl. 1, b, 4). b) Aber ze gelicher wise ein Brieff von Künig Friderichen (Bl. 1, b, 5). » Cette dernière pièce, dont le contenu était donc tout semblable à celui du premier document, ne peut se placer à un meilleur moment qu'au début du règne de Frédéric, qui devait avoir à cœur de procurer à ses frères ce qu'ils avaient été sur le point d'obtenir de son prédécesseur. Les prétentions sur Uri et Urseren sont justifiées en ce qui concerne cette dernière vallée qui était un ffef de l'Autriche; mais, quant à Uri, voyez ci-dessus, note 51, p. 141.

P. 159, n. 63. Sur les préparatifs de Lucerne contre les Waldstätten, voyez Aeltestes Stadtbuch Lucern, dans Kopp, Gesch. Bl. I, 334-335; 352-353; le même, Gesch., IV, 2, 137-138. La chronique de M. Rüss, publiée par J. Schneller (Berne, 1834) renferme, p. 28-35,

le récit d'expéditions entreprises par Lucerne contre les Waldstätten et réciproquement, en employant la voie du lac; l'auteur semble les placer au commencement du schisme impérial. Le comte de Strassberg n'était pas seulement bailli de l'Autriche dans l'Oberland (voyez plus loin note 81* p. 172), il venait en outre de recevoir en gage du duc Léopold et de son frère Henri, ses neveux, les châteaux d'Interlaken, d'Unspunnen et d'Oberhof. (Voyez l'acte du duc Henri daté de Baden, 30 mai 1315, dans Gesch.-Freund, XV, 109.)

P. 159, n. 64. Homberg tenait ce péage de Henri VII, depuis le 13 janvier 1313; Frédéric le lui confirma avec d'autres fiefs le 18 mars 1315 (Kopp, Urk. I, 126; Gesch. IV, 2, 93). Voyez de Wyss, dans Mittheil. der ant. Ges. in Zürich, XIII, 2, 12, 21. D'après sa déclaration du 22 novembre 1315, Homberg consent à ne pas rendre les gens d'Uri responsables des obstacles qu'ils ont mis à l'exercice de ses droits et dont ils pourraient avoir à porter la peine « so ein einwelig chuenig wirt. » (Kopp, Urk., I, 125; de Wyss, ibid. 22.)

P. 160, n. 65. Sur les relations nouées par Uri avec Urseren, voyez Kopp, Gesch. IV, 2, 133, n. 4. Elles nous semblent résulter de la force même des choses qui devait amener et qui amena plus tard l'nnion des deux vallées, plutôt que des actes de 1309 et de 1317, d'où Kopp les déduit.

L'acte de réconciliation avec les gens du haut bailliage de Glaris et leur bailli, le comte de Toggenbourg, est dans Tschudi, Chron. I, 270; Kopp, Gesch., IV, 2, 457.

P. 160, n. 66. Pierre Villinger, qui était curé d'Arth en 1575, dit que, d'après les documents qu'il a trouvés dans sa paroisse, ce fut à l'occasion des mesures de défense à prendre contre l'Autriche, que les Schwyzois attirèrent à eux ceux d'Arth. Voyez dans Kopp, Gesch., II, 2, 141, n. 1.

P. 160, n. 67. Cette trêve du 7 juillet 1315 est dans Kopp, IV, 2, 456. Elle devait durer jusqu'à Noël, à moins que l'une ou l'autre des parties contractantes ne fût obligée par des ordres supérieurs d'entrer en campagne (ausziehen). Cette prévision se réalisa au mois de novembre suivant.

D'après Kopp (ibid. 134, 141) il faudrait rattacher encore aux précautions que les circonstances commandaient de prendre, une réunion tenue à Stanz, le 1er mai 1315, à laquelle, sous prétexte de

servir de témoins dans la vente de deux serfs faite par W. d'Attinghusen à l'abbaye de Zurich, assistaient des citoyens marquants d'Uri et d'Unterwalden. Mais il nous semble que l'absence des Schwyzois ne permet pas de voir ici un de ces conciliabules, qui durent incontestablement avoir lieu à plus d'une reprise entre les confédérés, et dont le Grütli est devenu plus tard le symbole.

P. 162, n. 68. Jean de Victring, Fontes Rer. Germ. I, p. 386. Voy. p. 189, n. 1.

P. 162, n. 69. Jean de Winterthur, Thesaurus Historia Helvetica, p. 25, et dans Archiv für schw. Gesch., XI, éd. de Wyss, p. 70. P. 163, n. 70. Le même, ibid.

P. 164, n. 71. Jean de Victring, 1. c.

P. 164, n. 72. Ce qui est dit dans ce paragraphe résulte des indications que renferment les récits contemporains, le Régeste de Böhmer (Zw. Erg.-Heft zu den Reg. 1246-1313, p. 514), et les obituaires du temps; cf. Kopp, Gesch., IV, 2, 149, n. 6, 150, n. 4.

P. 164, n. 73. Voyez cet accord dans Kopp, Gesch., IV, 2, 459. On y lit << Wir Graf Hartman von Kyburg veriehen vür uns und vür unsern Bruodern Eberharten..... daz wir dem..... Edlen Künig Friderich von Rome, unserm Herr Hertzog Lüpolten von Osterich.... di wil der Krieg wert, der erhaben ist um daz Romisch Reich gegen Hertzog Ludwig von Baigern, .... dienen sollen..... und mit namen gen Switz und gegen allen Waldstetten, mit unsern lüten ze Ros und ze Fuezz, an alle geverde..... »

P. 165, n. 74. Tout le contenu de ce paragraphe s'appuie sur ce que les préparatifs déjà signalés et la suite du récit permettent d'affirmer. P. 165, n. 75. Le curé Villinger (voyez plus haut note 66, p. 160) prétend que l'avis de l'attaque fut donné par l'ancien bailli d'Arth, le seigneur d'Hünenberg, qui écrivit sur une flèche : « Ce n'est pas ici qu'il faut attendre, défendez-vous au Morgarten. » Kopp, Gesch., IV, 2, 141, 1.) Jean de Winterthur, de son côté, attribue au comte de Toggenbourg cette information: « Praescientes autem Swicenses per revelacionem Comitis se in illa parte aggrediendos. » (Thes. Hist. Helv., p. 25. Archiv für schw. Gesch., XI, 72.)

n.

P. 166, n. 76. C'est ce que prouve la lettre que Louis de Bavière écrivit aux Waldstätten, le 24 novembre 1315; voyez Tschudi, Chron. I, 274, et plus loin n. 83, p. 172.

P. 166, n. 77. Sur l'expérience militaire des habitants des Petits Cantons, voyez plus haut, p. 87, n. 38. Uri, si peu peuplé, ne pouvait envoyer qu'un bien petit nombre de combattants, et, quoique Unterwalden le fût davantage, son contingent se diminuait de tout ce qu'il fallait retenir pour sa propre défense. Il ne faut pas oublier que le territoire de Schwyz était alors beaucoup moins étendu qu'aujourd'hui.

P. 166, n. 78. On a vu plus haut, n. 40, p. 135, que l'Altmatt était fortifié; la tour qui a donné son nom au village de Rothenthurm est considérée comme un reste des travaux de défense élevés sur ce plateau. Il en est de même de celle qui se trouve encore à Schorno, près du lac d'Egeri, à l'endroit où des actes, publiés par Tschudi (Chron. I., 294-295), nous apprennent que les fortifications furent réparées en 1322 (hein daz gelt an die Mure ze Houptsee geleit). Les vestiges de murailles dans l'île de Lowerz indiquent que là aussi avait été élevée une tour protectrice. Cf. Kopp, Gesch., IV, 2, 139, n. 6. Quant aux fortifications d'Arth, voyez ce qu'en dit le curé Villinger, ibid., 141, n. 1.

P. 168, n. 79. Ce double mouvement peut se conclure du passage où Jean de Winterthur parle des troupes qui ne faisaient pas partie du corps principal: << ad alias vias directi ad terram capiendam evaserunt hostium manus. » (Thes. Hist. Helv. p. 26; Archiv für schw. Gesch., XI, 73.)

P. 169, n. 80. Ce récit est rédigé d'après les divers renseignements fournis par les historiens du temps et d'après la topographie du pays. Le « chroniqueur » dont il est question dans les paragraphes suivants est Jean de Victring, et le « contemporain tionné plus loin est Jean de Winterthur.

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P. 171, n. 81. On lit dans une chronique de Bohême à l'année 1315: « In provinciâ, que Sweycz et Uberach dicitur, Leupoldo vix evadente, fere duo millia pugnantium, per populum satis inermem et humilem, ferro et fluvio sunt extincta. » Cité par Kopp, Gesch., IV, 2, 149, n. 4. Jean de Winterthur parle de 1500 morts et de 20,000 combattants du côté du Duc. C'est également lui qui raconte qu'il était encore à' l'école lorsque Léopold, après sa défaite, traversa Winterthur, et qu'il le vit en allant lui-même à la rencontre de son père qui revenait aussi de la bataille. (Thes. Hist. Helv., 26; Archiv für schw. Gesch., XI, 73.)

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