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Sur les habitations lacustres, dont les plus rapprochées des Waldstätten se trouvent dans le lac de Zug, voyez Ferd. Keller, Pfahlbauten, dans les Mittheilungen der antiq. Gesellsch. in Zurich, IX-XV, et en particulier XIV, p. 158. Sur les monuments romains et les enfouissements monétaires, voyez le même, ibid. XV. Statistik der römischen Ansiedelungen in der Ostschweiz, 79-80; et Lüthert Münzgeschichte dans Geschichtsfreund, XX, 122.

P. 9, n. 3. Voyez de Fortia-d' Urban, Recueil des Itinéraires anciens, 1845, Paris, 1 vol. in-4o, avec la carte qui l'accompagne, et où Lapie a coordonné les indications des divers itinéraires. Dans cette carte, tout ce qui est compris entre l'Aar et les Alpes, et en particulier le territoire qui avoisine le lac des Quatre Cantons, forme un espace entièrement vide.

P. 9, n. 4. Voici le passage de Ptolemée (Géogr. II, c. 9, § 20): Μετὰ τὸ ὑποκείμενὸν ὄρος, ὃ καλεῖται Ἰουρασσός, Ἑλουήτιοι μὲν παρὰ Ῥῆνεν OTÓν. La carte dont il est question dans le texte est connue sous le nom de Table de Peutinger.

[P. 10, 1. 2. Au lieu de 1062, lisez 1162.}

P. 10, n. 3. Cf. J.-R. Burckhardt, Archiv für schw. Gesch., IV, 99. C'est à propos de la translation des corps des trois rois mages de Milan à Cologne en 1162 que paraît la première mention du S1-Gothard. Voy. Schweiz. Geschichtsforscher, VIII, 351. D'ailleurs l'évêque Gothard ne fut canonisé qu'en 1132, et son nom n'a pu être donné à la montagne de ce côté-ci des Alpes qu'au moment où l'usage de l'aborder par la vallée de la Reuss s'est établi. Voyez Fr.-H. Müller, Histor. geogr. Darstellung von Deutschland im Mittelalter. Erster Theil, 52-53. Burckhardt, ibid. 35, note; Kopp, Gesch. Blätter, I, 156, n. 4. Sur l'absence de route en cet endroit du temps des Romains, cf. Th. Mommsen, Die Schweiz in römischer Zeit, dans les Mittheil. der antiq. Gesellsch. in Zurich, IX, 2, 23; H. Meyer, Die römischen Alpenstrassen in der Schweiz, ibid. XIII, 2, 139. P. 10, n. 6. Voyez Mommsen, ibid.

P. 11, n. 7. Voyez J. Cæsaris Commentarii de Bello Gallico, I, c. 1-29.

P. 11, n. 8. Voyez Mommsen, Die Schweiz in römischer Zeit;. de Wyss, über römische Helvetien, dans Archiv für schw. Gesch., VII, 38-78.

P. 12, n. 9. Sur tout ce qui concerne les témoignages anciens relatifs aux Allémans et sur leur organisation politique après l'invasion, voyez Stälin, Wirtembergische Geschichte, Stuttgardt, 1841, 3 vol. in-8o, I, 116-220. Cf. Bluntschli, Staats- und Rechtsgeschichte der Stadt und Landschaft Zürich. Zürich, 1838, I, 18-48; Blumer, Die schw. Demokratien, I, 3-16.

P. 13, n. 10. Voyez l'article « Alemanni, oder Allemanni » dans Pauly, Real-Encyk. für alterth. Wissensch. I, 2. Aufl. 702.

P. 13, n. 11. Ce témoin oculaire est l'empereur Julien, qui dit dans son Misopogon: Εθεασάμην τοι καὶ τοὺς ὑπὲρ τὸν Ῥῆνον βαρ βάρους ἄγρια μέλη λέξει πεποιημένα παραπλήσια τοῖς κρῶγμοις τῶν τραχὺ βοώντων ὀρνίθων ἄδοντας καὶ εὐφραινομένους ἐν τοῖς μέλεσιν. (Juliani Opera, ed. Ez. Spanheim. Lipsiæ, 1696, folio, p. 337.) Julien avait fait la guerre aux Allémans sur le Haut-Rhin entre Mayence et Constance, de 355 à 359. Voyez Ammien Marcellin, Rerum gestarum Lib. XVI-XVIII.

P. 14, n. 12. Voyez Stälin, Wirt. Gesch. I, 200-219.

P. 14, n. 13. Voyez l'article Alemanni, dans Pauly, Real-Encykl. I, 699; Stälin, ibid. I, 119.

P. 15, n. 14. Voyez l'analyse de la loi des Allémans dans Stälin, ibid., 198-221..... Sur l'étendue du comté de la Thur, ou Thurgau, cf. Neugart, Episcopatus Constantiensis Alemannicus, S. Blasii, 1803, I, LXXXVI: « Ad Turgoviam ager Suitensis, Uraniensis, Tugiensis, Turicensis..... spectabat. » Dans un diplôme du 10 septembre 744, il est question des propriétés situées « in pago Durgauginse et in sito Zurichgovvia; » ce qui indique que le futur comté de Zurich faisait encore partie intégrante du Thurgau. V. le même, Codex diplomaticus Alemanniæ et Burgundiæ, 1791-95. S. Blasii, 2 vol. 4o, I, 14; de Wyss, Abtei Z. 13. Erstes Buch, Anm. 30.

P. 16, n. 15. Voyez Stälin, Wirt. Gesch. I, 188-195 et Gelpke, Kirchengeschichte der Schweiz, II, 254-266.

P. 16, n. 16. «Illa Jurensis deserti secreta inter Burgundiam Allemanniamque sita.» (Grégoire de Tours, Vita Patrum, c. 1.) – St. Gall voulant se construire un oratoire dans les lieux où s'élève aujourd'hui la ville qui porte son nom, s'informe de l'état de la contrée, on lui répond: «Est heremus iste asper et aquosus, habens... bestias diversas, ursos plurimos et luporum greges... Timeo ne

forte irruant in te. » Vita Si Galli, dans Pertz, Monum. Germaniæ Historica, II, 8, et Casus Si Galli, ibid. 63. Voyez sur la forêt qui couvrait une grande partie du canton de Zurich: Casus Si Galli, ibid. 83; cf. Müller, Hist. geogr. Darstell. von Deutschland, I, 209. Sur Glaris, voyez Blumer, Das Thal Glarus, dans Archiv für schw. Gesch. III, 5. Sur les alentours du lac des Waldstätten, voyez Bölsterli, Die Einführung des Christenth. im K. Lucern, 35.

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P. 16, n. 17. On lit, dans une des chartes de fondation du monastère de Lucerne : « Lucerna juxta fluvium qui Rusa vocatur, qui de summitate magni laci fluit. » (Geschichtsfreund, I, 135.)

P. 18, n. 18. Sur l'organisation politique sous les premiers carolingiens et sur le régime social introduit par les Capitulaires, voyez Guizot, Hist. de la civilisation en France, Leçons 20 et 21.

P. 19, n. 19. Sur toute cette question de la population primitive des Petits Cantons, voyez le Mémoire spécial du D' J.-R. Burckhardt, Untersuchungen über die erste Bevölkerung des Alpengebirgs, insbesondere der Urkantone, dans Archiv für Schw. Gesch., IV, 2-115. Il termine et résume son travail par ces mots : « Avant le huitième ou le neuvième siècle, le pays était encore un désert, sans population et sans histoire. » Voy. aussi Fr. de Gingins, Essai (cité n. 1). Les principaux passages des Capitulaires relatifs à la possession et à l'exploitation des pays inoccupés se trouvent dans ce dernier mémoire. On peut en voir d'autres plus récents No 17, p. 41.

P. 21, n. 20. Voyez de Gingins, ibid.; Kopp, Geschichte, II, 210, n. 2 et ibid. 237-281; plus haut dans ce volume p. 25-38; 50-64.

P. 22, n. 21. Voyez Kopp, ibid. 210, n. 2; et ibid. 298 et 308; Blumer, Die schw. Demokr. I, 79; plus haut dans ce volume p. 39-46, 65-82.

P. 23, n. 22. Voyez Kopp, ibid. 193-210; Blumer, ibid. 29-34 ; plus haut dans ce volume p. 46-48, 82-88.

SECONDE ÉPOQUE

P. 27, n. 1. Voyez à l'appendice, N° I, la partie du diplôme de 853 relative à Uri. Le texte entier de ce document se trouve dans

Hartmann, Annales Heremi, 14; Hisely, Les Waldstätten, 383; de Wyss, Abtei Z. Beilage N° 1, avec fac-simile. Par un autre diplôme, daté du 13 mars 857, Louis le Germanique donne en viager à un prêtre les deux chapelles de Bürglen et de Silenen «dans la vallée d'Uri; mais cette pièce offre quelques signes d'inauthenticité. Voyez de Wyss, ibid. Beil. No 2 et Erstes Buch, Anm. 63.

P. 29, n. 2. Sur les priviléges des ressortissants des couvents, voyez H. Escher, Die Verhältnisse der freien Gotteshausleute, dans Archiv für schw. Gesch. III, 14 et 17; Blumer, Die schw. Demokr., I, 47; Huber, Die Waldst., 31-32.

P. 29, n. 3. Voyez Kopp, Urkunden, I, 93 ; Blumer,ibid., I, 58-60, 67; Huber, ibid., 33-35.

P. 30, n. 4. Voyez de Wyss, Abtei Z. 26. Erstes Buch, Anm. 65, 82 et 116. Le rapprochement des indications contenues dans ces dernières notes permet d'attribuer aux Nellenbourg l'avouerie du couvent de Zurich. Blumer, ibid., 91-94, 104-108; Huber, ibid.,

39-41.

P. 31, n. 5. Voyez de Wyss, ibid., Beil. N° 29.

P. 31, n. 6. Voyez Kopp, Gesch., II, 243-265; Blumer, ibid., p. 17-22; Huber, ibid., p. 26.

P. 33, n. 7. Voyez le texte de ce document à l'appendice N° II. P. 33, n. 8. Le texte se trouve dans Kopp, Gesch., II, 71; de Wyss, Abtei Z. Beil. N° 50. Un autre acte relatif à la même délimitation entre Uri et Glaris et contenant une sentence arbitrale rendue en 1063 par le duc Rodolphe de Souabe est apocryphe. Cf. de Wyss, ibid., No 47, et Erstes Buch, Anm. 91; Blumer, Das Thal Glarus, dans Archiv für schw. Gesch., III, 11, note.

P. 34, n. 9. Voyez Huber, Die Waldst. 35.

P. 35, n. 10. Voyez de Wyss, Abtei Z. Beil. No 51.
P. 35, n. 11. Voyez de Wyss, ibid., Beil. No 59.

P. 35, n. 12. Voyez V.-F. Eichhorn, Deutsche Staats- und Rechts-Geschichte, §§ 290, 294, 297; 5te Ausg. Gottingue, 1843.

P. 36, n. 13. «De même que ses prédécesseurs s'étaient acquis des partisans en prodiguant les biens de l'Empire, de même Frédéric s'en procura, quand ces biens furent épuisés, en trafiquant des droits de l'Empire, » dit Böhmer, Die Reg. 1198-1254, LVII. Sur les rapports entre l'empereur Frédéric II et le comte Rodolphe

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de Habsbourg, voyez le même, Zw. Erg.-Heft zu den Reg. p. 458-459, au 5 octobre 1212 et au 5 septembre 1214. Voyez plus haut, p. 50-52, l'analyse, et à l'appendice No IV, le texte du rescrit qui enlève à Rodolphe de Habsbourg, la possession d'Uri.

P. 38, n. 14. Le numéro d'ordre de ce roi est placé entre parenthèses, pour indiquer qu'il n'en a pas été tenu compte dans la succession au trône d'Allemagne, où le nom d'Henri VII est porté par le prince qui fut élu en 1309. Cf. Böhmer, Die Reg. 11981254, LX.

P. 39, n. 15. On lit dans le Liber heremi qui forme le cartulaire d'Einsiedeln: «970. Dederunt nobis cœnobitæ Favarienses

villicationem in Suuites suam.... habuimus ante in Suuites aliqua prædiola a Luitone comite de Toggenburg nobis donata.» 972. << Otto junior, sive secundus, ratificat bona cœnobii, videlicet.... in comitatu Zurichgouue.... et Suuites; » dans Geschichtsfreund, I, 109 et 111.

P. 39, n. 16. Sur le Zurichgau, voyez de Wyss, Abtei Z. 13, et Erstes Buch, Anm. 30. A l'extinction des Lenzbourg, l'empereur Frédéric Barberousse donna l'avouerie sur le couvent de Zurich aux Zähringen qui déjà l'avaient possédée, et confia la charge de comte du Zurichgau à Albert de Habsbourg, dit le Riche. Cf. de Wyss, ibid., p. 41, Erstes Buch, Anm. 96; Böhmer, Zw. Erg.-Heft zu den Reg. 457.

[P. 41, l. 2. Au lieu de « l'empereur Conrad II,» lisez : « l'empereur Conrad III. »]

P. 41, n. 17. Conrad prend dans ses diplômes (dans celui de 1144 entre autres) le titre de « C. second roi des Romains, » mais dans la série des empereurs d'Allemagne, il est compté comme le troisième de son nom. On trouve le texte des rescrits royaux de 1114 et de 1144 dans Tschudi, Chron. Helv. I, 54 et 68. Libertas Einsidlensis, Docum. 31 et 47; Hartmann, Annales Heremi, 176 et 203. Voici le passage de la première de ces chartes, relatif au droit régalien sur les terres désertes : « Juridici omnes concordi censuêre judicio, eam vastitatem cuilibet inviæ Eremi nostræ imperiali cedere potestati, videlicet eam cuilibet placuerit redigendi.» On retrouve le même principe exprimé, un siècle plus tôt, dans la donation faite par le roi Henri II au monastère d'Einsiedeln le 2 septembre 1018 : « Sil

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