Richard II: épisode de la rivalité de la France et de l'Angleterre, Band 1

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L. Hachette et cie, 1864 - 568 Seiten
 

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Seite 293 - Berri, qui avait été cinq ans en ôtage en Angleterre, et connaissait assez le pays pour ne point souhaiter d'y faire un nouveau séjour, ne dissimula plus sa pensée. « Beau-frère, dit-il, je ne puis me défendre d'avoir été dans la plus grande partie des conseils où cette entreprise a été résolue, mais j'ai depuis bien réfléchi sur cette besogne ; et considéré les périls et incidents qui peuvent en venir pour le royaume de France, je n'oserai conseiller que si tard, au mois de décembre...
Seite 187 - ... qu'ils soient cent mille. Allons dîner, allons ; encore n'ai-je vu gens pour qui nous devions laisser la ville à cette heure. Ce héraut nous ébahiroit bien, si nous le voulions croire. » Le héraut, continue Froissart, fut tout honteux; mais il dit : « Sire, vous n'avez vu que l'avant-garde; encore sont le roi et tous. ses oncles derrière, et leur puissance; et de rechef encore y est l'arrière-garde, où il ya plus de deux mille lances; et tout ce verrezvous dedans quatre heures , si...
Seite 139 - Flandre, et la noble chevalerie que étoit avecques lui en ce voyage. On peut bien croire et imaginer que toute gentillesse et noblesse eût été morte et perdue en France et autant bien ens ès autre pays : ni la Jacquerie ne fut oncques si grande ni si horrible qu'elle eût été.
Seite 165 - C'était au moins la crainte universelle, crainte justifiée par la consternation qui régna dans Paris quand on sut les Flamands déconfits, et Philippe d' Arteveld, leur capitaine, tué. Partout 1. Froissart, II, 197. 2. Le jeune roi fit rechercher son corps parmi les morts, et, par un indigne outrage, il le fit pendre. Froissart, II, 198. l'insurrection se sentit frappée à mort avec l'armée de Gand. Aussi par contre-coup, lorsque l'ambassadeur anglais, qui était à Calais, jugeant, non sans...
Seite 156 - Par quels diables de lieux, s'écria-t-il, sont venus ces gens, et où ont-ils passé la rivière? » Car il savait qu'il n'y avait point de pont jusqu'à Courtrai. Plusieurs les voulaient aller attaquer sans plus attendre. « Non, dit Dubois, laissons-les venir, et demeurons en notre force et en notre place : ils sont bas et nous sommes haut sur la chaussée.
Seite 508 - Rot. Pari., t. III, p. 376, § 7.) C'est un point que Glocester avoue dans sa déclaration : « Also in that that I was in place ther it was communed and spoke in manere of deposal of my liege Loord, trewly I knowlech wele that we were assented therto for twe dayes or three; and than we for to have done our homage and our oothes and put hym as heyly in hys estate as ever he was.
Seite 186 - Ha! répondit messire Hugues de Calverley, tout courroucé de cette parole ; que tu es bien taillé de bien farcer une belle bourde ! Or sais-je bien que tu as menti, car j'ai vu plusieurs fois les assemblées des François; mais ils ne se trouvèrent oncques vingt-six mille, ni même six mille hommes d'armes.
Seite 403 - D'Engleterre, comme l'avoit esté « Le duc son père et tout son parenté « Plus de cent ans. « Le nom de ceulx qui seront atendans « Le jugement vueil dire: il en est temps, « S'il vous plaist, sire^car bien fort desiraus.
Seite 391 - XV, reproduit leMs. 9745* (Golb. , 1051, F.Fr. 5144; il ne s'est pas retrouvé quand je l'ai demandé à la Bibliothèque impériale). Il a même cru trouver le nom de l'auteur dans une préface imitée de Froissart : « Afin que le grant fait d'armes et les grans trahisons qui par les guerres de France et d'Angleterre sont advenues soient notablement mis en mémoire perpétuelle par quoi les bons puissent prendre exemple, je messire Jean Lebeau, jadis chanoine de Saint-Lambert du Liège, ay mis...
Seite 177 - Norwich et Hugues de Calverley. Froissart, II, 207. 1—12 sire, reprit-il, si vous chevauchez, messire Hue de Calverley chevauchera avec vous; ni vous ne serez jà en voie ni en chemin où il ne s'ose bien voir. — Je le crois bien, dit l'évêque, qui avait grand désir de chevaucher; or vous appareillez, car nous chevaucherons le matin1.

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